RÉPONSE A LA QUESTION DE MONSIEUR CHAUMET
Chaumet Bernard
73 rue Paul Bataille Gujean Mestras
QUESTION D’UN « ADHÉRENT »
BONSOIR
L eau de mon puits fore d arrosage jardin est fortement ferrugineuse, ce qui est un vrai désastre pour les murs de mon habitation ,et du dallage de mes allées. Je suis prêt à étudier avec nous les différentes solutions permettant de régler ce désagrément.
Vous pouvez me joindre à tous moments sur mon portable.
L’avance merci
Cordialement
B chaumet
réponse a Monsieur CHAUMET
objet du délit
Je vais dans cet article vous expliquer le pourquoi du comment, du fer et des bactéries dans les eaux des forages non conformes.
Tout d’abord une importante mise au point s’impose, pas «moins» 99 % des personnes qui ont un forages, pensent que le fer vient du bas, eh bien non! il ne vient QUE DU HAUT
(mais on peut me soutenir le contraire)
avant de vous donner des explications, tordons le cou aux idées reçues ,la majorité des gens pensent que les puits sont créés dans les nappes « dites » phréatiques , pour moi, pas un puits sur la planète n’a été créé dans une nappe phréatique, un forage non conforme oui, mais un puits jamais ! mais pourquoi?
les nappes phréatiques sont créées uniquement par les eaux de pluie (on va en parler plus bas) les eaux de pluie s’accumulent, et s’écoulent en ruisselant doucement dans les fossés , ces eaux souvent sans réelle énergie, stagnent , en ne s’oxygénant pas, ces eaux dormantes se dégradent, en cumulant microbes et bactéries. c’est au travers de ces eaux pourrissantes que passent les veines des nombreux cours d’eau souterrain , c’est dans les eaux stagnantes que sont créés les forages, et dans les veines saines que sont créés les puits.
le sous-sol est un véritable intestin humain , car la terre digère 24/24h ,elle dégrade , elle se décompose, (avec bactéries et microbes) tout ,….. les animaux , les détritus, les poubelles, les végétaux , enfin tous ce qui y tombe, et tout ce que l’on y enterre, ….absolument tout ,(le sous sol Français est une catastrophe nationale voilà plus de 50 années qu’il y avait des décharges sauvages, ou nous enterrions allègrement tout sans aucun état d’âme , bétail, peintures , voitures, réfrigérateurs ,lisiers, etc. etc., et cela par dizaines de millions de tonnes
Moralité le dessous de notre sous-sol est un véritable bourrier, comment voulez vous que la nappe phréatique soit de la bonne eau, dans un sous-sol aussi sujet à variations humaine? on a beau faire machines arrières le mal est fait mais on oublie, les jeunes se doute mais sans savoir réellement.
l’eau de pluie que forme la nappe phréatique qui est concentrée dans l’intestin terrestre devient, à son contact, un vrai bouillon de culture , alors pourquoi un puisatier digne de ce nom aurait l’idée saugrenue de créer un puits dans cette eau pourrie ?
c’est quoi une nappe phréatique?
c’est une masse d’eau de pluie. (qui est qui est relativement stagnante) elle est concentrée (en couches successives nommées STRATES ) sous nos sous-sols ,et toute ces couches trempent en permanence dans l’intestin terrestre. et c’est là dedans que sont créer les forages hasardeux, mais pas les puits!
Pour en revenir à la formation de fer .
Dans nos régions le fer provient de la pierre d’Alios, qui est un minerais pauvre en fer , il se forme pratiquement « sur » le sol, (généralement vers la profondeur de 80 cm) cette formation a donc une épaisseur , qui varie suivant les terrains , la couche d’alios n’est pas constante, et encore moins uniforme , il y a des endroit où il n’ y en a même pas, (surtout dans les zones où poussent les chênes). L’alios est là, et se forme ,où sont les pins.
(voir l’article sur les eaux ferrugineuses hasard ou fatalité )
comment ce produit cette transformation?
tout est produit par la simple décomposition des aiguilles des pins par des bactéries xylophages, (saprophyte)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saprophyte
Ces bactéries en fait se nourrissent des aiguilles des pins (le pin étant un résineux)
c’est la décomposition bactérienne et microbienne, qui en dégageant un important acide produit une réaction chimique puissante ,cette réaction chimique acide se combine au sable calcaire la décomposition acide provoquant « en gros » un sulfure de fer .
Cette formation naturelle d’alios peut atteindre plusieurs mètres en profondeur, (entres trois et quatre mètres suivant les lieux ) c’est cette masse de formation de fer (cette eau stagnante est sursaturée de fer, cette saturation varie en poids, en fonction de la saturation (un dm3 de fer a un poids spécifique de 8 kg), rendez vous compte de la masse de poids que vous avez pratiquement sur le dessus de votre sol, cette masse ne demande qu’ a descendre naturellement par la gravitation, alors c’est bien pire quand la décompression ( provoquée par la pompe) active la descente artificielle de la masse d’eau ferrugineuse du dessus, cette masse est fatalement attirée vers le bas , et cette eau saturée de fer passe dans les crépines.la masse qui est est au dessus est nommée le cône de décompression (j’en parle plus loin)
Je vais de ce pas vous expliquer comment ce produit ce fer .
Nous avons vu que le fer ne se produit qu’en haut. bien!
un peu d’histoire locale
Que se passe t’ il sous nos sol? comment cet alios a été formés?
On estime géologiquement sur le bassin aquitain que notre sol et sous sol a été créé entre 150/170.000 années par les sables calcaires venant des plages du nord, ( poussés par les vent du nord-ouest ), et ils se sont déposés et accumulés dans la région aquitaine, où la forêt primaire a vu le jour.
Pins ? égale formation d’alios? Oui, mais pourquoi?
Par capillarité, l’eau de pluie s’est enfoncée doucement dans nos sous sol, le niveau de cette eau est appelée piézométrique , (c’est celle que vous voyez en faisant un trou dans votre jardin), quand cette eau monte, a cause de la pluie, elle s’écoule par capillarité et ruissellement dans les fossés (fossés que l’on a idiotement comblés) ces fossés ruissellent à leur tour dans des ruisseaux, cette eau se déplace, mais très, très lentement vers le point le plus bas, qui est ici le Bassin d’Arcachon, (ou suivant le cas vers l’océan) ,et dans cette eau pratiquement stagnante, passent des couloirs d’eau vive, cette eau vive arrive soit du massif central soit des Pyrénées, (en 1947 il y a été mis des colorants pour savoir d’où venait ces eaux)
il y a toujours des petits malins pour dire que les eaux se mélangent entres elles, eh bien non! car il existe les densités et des températures ,(l’eau d’un puits est a 12°) ( la température de la nappes phréatique varie de 14 a 18°) Ces eaux vives qui se déplacent dans nos sous sol, sont les eaux ou autrefois (après le passage incontournable du sourcier) nous faisions nos puits avant de construire nos maisons. (et non l’inverse) et dans ces eaux venant d’ailleurs il n’ y avait pas (encore) de fer .le fer n’est venue plus tard que par la densité des humains. (surpopulation)
Le sous sol est un immense sandwich intestinal ,ces intestins sont formés par de multiples couches nommées « strates », il y a différentes couches, en premier il y a celle de la formation d’alios ,ensuite vienne les couches des sables calcaire,(qui ont différentes couleurs suivant les oxydes) celle des couches d’argiles, ensuite celles des couches de tourbes, il y a aussi des décompositions organiques , et il y a aussi naturellement des gaz. Tout dans le sol réagit, (comme je le disait plus haut) comme un immense intestin humain .
Les eaux stagnantes étant peu (ou pas) oxygénées sont bourrées et farcies de microbes de toutes sortes ,(il y a plus de bactéries dans une poignées de terre, que d’habitants sur la planète) c’est un vrai bouillon de culture ou se propages et se forme des bactéries « pathogènes ».( car dans le sous-sol tout se dégrade et se décompose.
Les couloirs d’eau vives en sont épargnées, (car fluides, vives et rapides) et elles passent et se faufilent au travers de cette grande masse de sable de roches et de différents quartz, (ce sable de roche se distinguant du sable éolien et calcaire des plages.)
Alors pour résumer nous avons une masse d’eau stagnante et importante qui est hautement pathogène, où passe dans cette masse des couloir d’eau vives saines, a quoi peut bien ressembler un passage d’eau vive?
Faisons simple on va le comparer a un fossé (tien comme il en passe encore un peu sous nos fenêtres), un fossé a évidemment deux berges, et au milieu ou il passe de l’eau qui court , dans le milieu du fossé il y a une épaisseur , et entre les fossés, qui sont dans le sous-sol , il a un espace espace qui est rempli d’eaux stagnantes. Tous ces fossés ont une direction, soit l’océan, soit le Bassin , la largeur d’un «fossé» n’est jamais la même , dans le sol «tout» se ressemble mais rien n’y est identique.
la création d’un puits traditionnel se fait par un sourcier toujours dans un passage d’eau saine ,
VOYONS MAINTENANT LA CRÉATION D’UN FORAGE
- HASARDEUX
Un foreur de la région a 99% vous demandera ou vous voulez votre forage, ici? Ou là? et a quelle profondeur vous le voulez (ou vous l’estimez) : les foreurs sont en général de bons perceurs de trous ! Ensuite il placera pour la sécurité au moins 8 m de crépine, (parfois tout le forage n’est créé qu’en crépine), car l’espérance du foreurs c’est de ratisser le plus large possible pour avoir un maximum d’eau. Votre forage est enfin réalisé ,(avec donc une longueur de crépine surdimensionnée. Vous mettez une pompe, et hop vous pompez.
Ajoutons du temps. Au bout d’un mois vous vous apercevez que votre eau est de plus en plus rouilleuse, mais que ce passe t’ il donc? L’herbe n’apprécie pas, pas plus que les légumes du potager, les murs sont rouges fer, les allées aussi , que se passe t’ il?
Revenons un peu en arrière.
Souvenez vous la partie supérieure de votre terrain est couverte d’alios, et la formation atteint environ 3 / 4 m d’épaisseur
Que se passe t il concrètement?
Comme votre forage a été crée dans les eaux stagnantes,(l’eau du bouillons de culture) la pompe aspire fatalement cette eau, autour des crépines ( une fois passée dans le crépine cette eau stagnante comme l’eau ne se renouvelle pas assez vite autour des crépines) et comme l’eau du haut est inerte, (et souvenez vous elle est très chargée en fer et bactéries ) , comme elle est très chargée en fer , elle passe difficilement, (avec une certaine résistance) dans la (ou les crépines) en gros la dépression de la pompe fait passer de gré ou de force les eaux mortes qui sont en contact direct avec la (ou les crépines) quand les eaux qui sont a coté de la crépine sont passées a l’intérieur de la crépine , elles sont immédiatement remplacée par d’autres eaux inertes , alors ce sont les eaux du haut qui descendent petit a petit par la gravité naturelle dans les couches inférieure, doucement certes! mais sûrement. et quand le circuit est stabilisé , l’eau rouilleuse fini par se concentrer et vous avez de plus en plus de l’eau rouilleuse qui arrive du haut , (et toujours du haut !!)
Pour aller encore plus loin dans le raisonnement:
Les eaux du dessus, celles qui sont surchargées de fer (il faut se souvenir que la saturation a changée le poids spécifique de l’eau )
le poids spécifique est important , je le rappelle là encore ,un litre d’eau en surcharge de fer est obligatoirement en suspension instable, et pèse plus d’un kg ,(peut être même deux ou trois) le poids de la masse d’eau du haut est considérable (mais qui pense a cela? )
donc par son poids spécifique, la masse d’eau sursaturée de matière ferreuse du haut, (sous le premier sous-sol de votre terrain) devient par le déséquilibre dû à l’aspiration (dépression) venant du bas, devient dis-je forcément instable, et se déplace par la dépression et la gravité universelle le long du tuyaux de forage , et tout cela se déplace tout naturellement vers le bas , et toutes ces eaux ferrugineuses passent en force dans la crépine, cette masse d’eau instable se «forme» en haut, tout autour du tuyaux de forage, et forme un cercle, quand cette masse ronde descend et bien, sa forme un cône , (le cône de dépression) c’est long a expliquer certes! Mais dans la réalité c’est comme ça que ça se passe, mais on a le droit de me contredire, j’ai mis des années d’observation pour comprendre enfin ce phénomène, (somme toute très logique) en tous les cas je n’ai pas d’autres explications
les puits méthode ancienne et traditionnelle.
La crépine artisanale du puisatier, est toujours taillée en fonction de l’épaisseur du passage du débit de la veine , si le passage de l’épaisseur de la veine fait mettons 1 mètre, je fais une crépine de 30/40 cm , (c’est loin des 8 m des foreurs hasardeux) et c’est bien suffisant. Connaissez-vous le débit d’un tuyaux de 63 m/m,? « je suis sur que non »
suivant la formule de
/sqrt(f)=-(2/ln(10))*ln(k/(3.71*d)+2.51/(R*sqrt(f)));
mais vous pouvez vérifier bien sur
il passe 60 m3/h, et la veine fait 4m3/h de débit , donc avec un tube de 63 m/m de diamètre, on est très mais très largement surdimensionné.
Je vais plus loin,
la taille des fentes de la crépine a aussi une surface
quand les fentes de la crépine sont égale a la surface du tube du tuyaux en 63 m/m, (28 cm 2 je crois) eh bien sa pompe très largement les 4 m3/h de la veine. Je ne sais pas si vous vous imaginez lez foreurs qui travaillent eux avec des tubes de 120m/m
voilà mes amis l’explication , des eaux ferrugineuses , je sais, ça été laborieux, mais ce n’est pas facile a expliquer , c’est pourquoi quand vos forages sont mauvais , j’hésite beaucoup a venir refaire de bons puits, chez vous, car mon taux de réussite est proportionnel a la perturbation de vos sols , causé par vos forages hasardeux.
POUR EN SAVOIR PLUS (POUR LES PLUS CURIEUX )
FER DANS L’EAU DES FORAGES
MISE EN GARDE.
La thèse qui précède, est une thèse basée uniquement sur l’illettrisme de votre modeste serviteur: j’ai nommé ISIDORE .
Chacun étant libre après lecture, d’apporter utilement sa propre critique constructive, je ne demande surtout pas aux personnes d’êtres d’accord avec mes réflexions et mes analyses, que chaque lecteur se fasse en conscience sa propre opinion , et aussi que chaque lecteur exprime librement ses multiples doutes, en les exprimant , clairement, et en y apportant des arguments de bons sens et de logique.
Restons courtois, tout le monde peut se tromper de bonne foi.
Car la thèse d’Isidore n’est basée en fait que sur l’observation, il n ‘y a rien de scientifique de ma part , et cela n’a de valeur que «expérimentale».
En fait tout est basé que sur l’expérience, et sur la création (d’environ) 7.000 puits ( a 98% a l’eau potable)
Bonjour.
AÏ, AÏ, je ne suis pas le bon Dieu , et je n’ai pas de baguette magique , en gros vous avez une eau ferrugineuse, Oui certes! mais, voilà d’après moi pourquoi?
À tout effet, il y a une cause.(ou même des causes)
Déjà votre forage a été certainement créé dans une nappe phréatique, (et non une veine venant des montagnes).
Cette création semble pour moi «fatalement» un mauvais départ. Car la nappe phréatique contient une eau (qui est celle de la pluie) Eau ,qui devient petit à petit un véritable bouillon de culture (au contact de la pourriture naturelle du sous-sol.)
l’eau de cette nappe devient forcément mauvaise car elle est au contact d’un sous-sol qui est un véritable intestin humain.
Qui dit intestins, dit digestions permanente basée sur la décomposition non moins permanente , avec déjection multiple , et formation inévitable de gaz.
Un sous-sol ou tout se digère 24/24 h , ou tout se transforme, tout s’y décompose , et tout se dégrade , ou la pourriture sévit avec l’aide bénéfique de milliards et de milliards de bactéries , (mais on a le droit (comme je l’ai dit plus haut ) de ne pas êtres en accord avec mes analyses)
quand vous «tirez» de l’eau avec votre pompe (qui ne doit pas êtres prévue, et adaptée à votre au débit de votre forage) , par la dépression de l’aspiration de votre pompe «inadaptée», vous sollicitez l’eau stagnante de la nappe phréatique.
Alors , qu’arrive t’il?
L’eau de la nappe phréatique (qui est autour de votre (ou vos) crépine ( aussi ) inadaptée) cette eau pourrie qui n’est pas renouvelée naturellement (puisque c’est une eau réputée stagnante) cette eau finit par diminué de débit (puisque il n’existe pas de renouvellement naturel ) cette fameuse eau a forcément une limite de débit, car elle n’est pas (je le répète) INÉPUISABLE.
Il arrive que fatalement que l’eau saturée en fer (qui stagne en surface) commence à descendre naturellement, déjà par son poids, (et aussi ) par la dépression de votre pompe «inadaptée».
Quand on sait qu’un dcm3 de fer pèse environ 8 kg .
On doit se douter quelque part, qu’un dcm3 d’eau saturée en fer a aussi un poids.
Cette eau saturée naturellement en fer a un volume , admettons que la dépression autour de la tête du forage soit d’un rayon de 10 m, sur une profondeur moyenne de . 7m
Cela ressemble à un cône , (c’est en fait le cône naturel de la dépression du forage) .
Ce cône a bien sur un volume, et l’eau qui il y a a l’intérieur du cône,est une eau saturée en fer ,(celle de la formation naturelle de l’alios) donc l’ensemble du volume du cône , a fatalement un poids, que disent les mathématique sur le volume des cônes.
V = 1/3Bh, où B = πr². Maintenant, vous devez multiplier la surface de la base B par la hauteur h et ensuite diviser le résultat obtenu par 3.
Le volume du cône est égal à : π×(10)2×73
Le résultat est arrondi à 10-2 près.
Évaluation «empirique» DU POIDS DU CÔNE .
Un m3 c’est 1.000 litres= (1dcm3) .
L’alios est un minerais «très» pauvre en fer , c’est (pour moi) sa concentration, qui est la plus ennuyeuse,
le cône est une concentration importante.
LE CÔNE!
Le cône est une masse d’eau sursaturée artificiellement en oxyde de fer , c’est une forte masse instable (masse qui est en sustentation au-dessus de la crépine (ou des crépines).
Les foreurs professionnels (ou même les occasionnels du forage hasardeux) mettent souvent plusieurs crépines, et cela dans le but de «ratisser» le plus large possible, afin (selon eux) de récupérer le maximum d’eau.
(La hantise du foreur moyen, c’est de ne pas avoir assez d’eau jusqu ‘au paiement.)
(c’est mercantile, certes! mais c’est hélas comme cela , un puits pour ces gens là , n’est qu’un simple rapport commercial, qui se traduit QUE par des euros.)
cette masse instable, (du cône) attirée par la décompression (de la pompe inadaptée) finit par descendre (par son énorme poids) , petit à petit au fils des jours, (et des années) de puisage .
Cette eau saturée en fer passe donc naturellement dans la (ou les) crépine, et c’est ainsi que vous avez trop de fer dans l’eau de votre forage. CQFD!
POIDS DU CÔNE.
Afin de ne pas passer pour un «exagérateur mégalomane» mettons deux kg/p par litre ,(eau saturée en fer et sable aggloméré)
le cône faisant en gros π×(10)2×73
733.04 x 2 kg = 147 tonnes 600 , si mon calcul est juste, ça me parait considérable.
Mais alors, comment s’étonner d’avoir du fer dans l’eau de son forage?.
LE PUITS, DIT TRADITIONNEL.
Le puits traditionnel lui est créé suite au passage du sourcier.
Qui lui, détermine la largeur de la veine, sa direction , son approximative profondeur, (et son non moins approximatif débit) .
Ensuite le Puisatier (et son aide) perce (comme le ferait un membre d’un service médical pour une prise de sang) dans le milieu et le centre de la veine, ensuite il est mesuré (avec précision) l’épaisseur de la veine, ensuite le Puisatier taille une crépine artisanale ( toujours bien sur en fonction de l’épaisseur de la veine).
Cette crépine artisanale (souvent de 40 à 60cm de longueur ) est placée au milieu, et au centre de la veine.
Ensuite vient l’essai du débit de la veine , (afin de savoir combien débite réellement la veine)
Exemple!
Si la veine a un débit de 4m3/h le puisatier conseillera fortement le propriétaire de mettre une pompe plus faible.
POURQUOI?
Afin d’éviter de commettre une dépression trop forte sur la veine (qui est très fragile).
Ce n’est qu’une masse de sable de différentes conception de roches, c’est beaucoup de silice.et de différent quartz.
Rien avoir avec le sable calcaire qui l’entoure.
(Une particularité tout de même a savoir, que les différentes eaux (depuis la nuits des temps) qui sont dans nos sous -sol ne se mélangent jamais entres elles, (suite à des températures différentes et des densités aussi très différentes)
Exemple!
L’eau des veines (des puits traditionnels) ayant une température constante et donc régulière de 12°, tandis que l’eau environnante (celle de la nappe phréatique) à une température «variable» (suivant l’évolution du climat) cette température est actuellement de 14/18° .
EH OUI!
Ce n’est pas un tuyaux en inox qui passe sous votre sous-sol c’est une veine qui a pris l’habitude de passer depuis 150/170.000 ans ,(suivant la géologie nationale).
Donc pour plus de sécurité La consigne est de pomper les deux tiers du passage de la veine.
Ainsi de cette façon vous ne déstabilisez pas le bon équilibre de la veine.
Vous m’avez lu souvent en pestant sur les pompes non adéquates, que souvent des propriétaires mettent sur leur installations (croyant de bonne fois) que plus on mettra un «excellent» matériel
plus on améliorera le rendement, c’est une pensée pour moi entièrement fausse, car trop souvent ce matériel généralement de bonne qualité est aussi hélas surdimensionné , cela a pour conséquence de créer des cavitations, (arrivée intempestive de l’air) et surtout d’augmenter artificiellement le débit de la veine.
CONSÉQUENCES?.
En augmentant le débit de la veine, involontairement (bien sur) vous déstabilisez le débit de la veine.
Inéluctablement en augmentant le débit vous faites passer fatalement une certaine quantité d’eau de la nappe phréatique, (souvenez vous cette eau est un bouillon de culture)
donc en voulant trop bien faire, vous déstabilisez gravement la qualité de l’eau de votre puits traditionnel.
Moralité: en déstabilisant votre veine, vous avez de l’eau mélangée.
Non content de déstabiliser votre veines, vous faites descendre par la même occasion le fameux cône de dépression .
Et initialement, d’un bon puits traditionnel vous en faite un vulgaire forage hasardeux.
(Mais on a le droit de me prouver que j’ai tort.)
Vous voyez là, mes chers amis des puits, qu’un puits traditionnel ce n’est pas si facile.
Les plus subtils d’entre vous me poserons fatalement la fameuse question, «mais comment faisaient-ils autrefois sans de gros moyens?».
RÉPONSE.
Un puits autrefois n’était pas (comme on le crois encore hélas de nos jours) un accessoire.
vous connaissez tous la «mauvaise» et fameuse phrase
«oui, de l’eau , juste pour arroser» .
NON! Autrefois un puits c’était la vie ( c’est toujours encore la vie de nos jours) .
(Petit à petit ,vous allez voir, nous allons y revenir aux puits)
avant les années 50 (ce n’est pas si vieux)
Pas une maison n’était construite avant le puits.
Une maison sans puits ne valait que le prix du terrain.
Le propriétaire faisait passer le sourcier, le puisatier avec le propriétaire choisissait le «meilleur» passage ,et le puits (souvent busé) était réalisé.
J’ai souvent eu l’occasion de contrôler des puits anciens, je les ai volontairement contrôlés avec un décamètre , (pour connaître la précision de la réalisation,) je ne demande qu’à être cru sur parole .
la précision de réalisation est au cm prêt, (c’est hallucinant de précision.)
L’emplacement?, au cm.
la profondeur? au cm.
le diamètre? au cm.
Le puits busé avait un sacré avantage , l’eau avait le temps de décanter .
Alors que maintenant avec nos foutues pompes électriques, nous tirons trop fort sur nos veines.
Je vais ouvrir pour les curieux un chapitre sur les crépines.
LES SORTES DE CRÉPINES .
LES CRÉPINES DU COMMERCE.
ET
LES CRÉPINES ARTISANALES.
Pour moi.
Les plus inadaptées, sont les crépines du commerce.
Là mes amis, je m’aventure sur un terrain complexe, et miné, et je n’ai pas intérêt a dire des bêtises.
Les crépines du commerce pour moi ont une conception qui ne peut pas fonctionner correctement.
POURQUOI?
Ces crépines sont fabriquées sur des bases de bon sens.
le sable a une granulométrie variable, alors créons donc des crépines en fonction de la granulométrie; c’est semble t’il tout simple! Comme idée, donc on fabrique pas des crépines mais des filtres.
Filtres et crépines c’est donc pareil?
C’est la même chose?
Pour moi non!
Je vais tenter d’expliquer la (ou les ) différences.
La taille d’une crépine du commerce est d’une taille parallélépipédique-rectangle , (bien sûr de différentes épaisseurs en taille) suivant la granulométrie du sable, (détectée par le foreur lors du forage.)
cela semble logique comme idée ,
Inconvénient .
Plus le sable est fin, plus la crépine sera fine, … logique.
Mais si la taille de la crépine est fine, il y aura moins de débit, alors le bon sens voudrait que l’on mette plus de longueur de crépine (pour compenser le manque de débit de la crépine).
Pour un foreur ordinaire (voire un foreur occasionnel) cela ne pose pas de problème, car ces gens là ne sont pas eux des puisatiers, leur souci c’est d’avoir de l’eau à tout prix , (bonne ou mauvaise, peu importe cela n’est pas leur principal souci),
pour un puisatier ce n’est pas du tout possible, puisqu’ il a une obligation impérieuse qui est justement de fabriquer une crépine adaptée à l’épaisseur DE LA VEINE, comprenez qu’un puisatier ne puisse pas déposer une crépine de 1 à 3 m dans une veine, qui ferait elle que 80 cm d’épaisseur, c’est impensable!