Pourquoi un puits foré traditionnel ? (méthode ancienne)

Les puisatiers de l’association les amis des puits ne peuvent promettre qu’une seule chose, celle de réaliser un puits traditionnel le plus parfait possible, il sera exactement créé avec le même savoir-faire que celui de nos ancêtres puisatiers, pendant 250 ans autours du bassin.

Tous les puits créés avaient un point commun, ils étaient tous POTABLES (l’eau de la pompe que certains d’entre-vous ont connu)

Un puits est creusé après le passage du sourcier, ensuite le puisatier intervient. Il descend lentement les tubes (en prenant souvent des échantillons de sable pour suivre la progression du travail car le sable change de couleur, sa granulométrie évolue au fur et a mesure, pour devenir un sable particulier de roche)

Le puisatier stoppe sa progression à un moment crucial, en plein milieu du passage de la nappe d’eau vive, il doit déterminer l’épaisseur de ce passage et tailler sa crépine en fonction de cette épaisseur, et pas autrement. Pour finir, cette crépine est positionnée, au cm près, dans le milieu de la nappe. Tout est là.

A savoir. Ces nappes d’eau vive, dans lesquelles nous positionnons nos puits n’ont, naturellement, ni fer, ni bactéries, car elles sont en mouvement. Si après la réalisation, il venait a y avoir des traces de fer, ces traces ne peuvent venir que d’une pollution en amont produite par un forage hasardeux (car positionné n’importe où, et donc dans les eaux stagnantes, emplies de fer et de bactéries)

Dans une zone pratiquement vierge de forage, le taux de réussite d’un puits avoisine les 98%, sans fer, sans bactéries. Quand on nous demande de refaire un puits sans trace de fer, tout à côté d’un forage ferrugineux, le taux de réussite descend à 70%. Les 30% restants sont très améliorés certes! mais comportent encore des traces de fer , le taux de réussite 0 % n’existe pas .

Par contre le taux de réussite général, (depuis une période de 50 ans) permet de pouvoir affirmer que le puisage traditionnel est infiniment supérieur au forage hasardeux, qui lui est complètement conditionné au hasard. (sauf bien sur les foreurs hautement professionnels qui sont armés et bardés de spécialistes comme des sourciers et des géologues )

Pour terminer ce chapitre, et avoir un ton le moins déplaisant possible, J’ai gardé en souvenir les mots d’ un adhérent qui disait avec humour «il est très largement mieux d’avoir un «mauvais» puits traditionnel, que d’avoir un forage « hasardeux » !»

CHAPITRE 2

Maintenant, partons ensemble à la recherche de la vérité sur les puits et les forages.

Bonne lecture!

PROLOGUE

oui J’en conviens , le texte qui suit est assez long à lire, mais comment expliquer, sans expliquer, tout en expliquant ? Je ne sais pas faire…

la lecture fait partie de la connaissance par laquelle on est moins ignorant , ignorant vient du latin ignorus qui signifie sans connaissance , une personne cultivée , est souvent une personne simple et sage qui peut faire des analyses extrêmement pertinentes, sans pour cela avoir la grosse tête.

( et le savoir, permet aussi souvent de prévoir!)

ce texte est long oui!car pratiquement complet , Il parle de la philosophie de l’action de l’association , de techniques des puits , de technologie pour la réalisation , «un peu» de géologie, de psychologie et pédagogie, vis à vis des multiples foreurs, les clandestins, amateurs, occasionnels, et autres professionnels.

La lecture de ce modeste texte va vous ouvrir pour certains la porte de la connaissance invisible , vous allez découvrir un monde nouveau, car le sous sol est inconnu pour 99% des personnes.

Personnes qui marchent sans le savoir sur un monde inconnu, et pourtant si important car il renferme quand même la fermentations et la création de toutes les plantes de la planète,(arbres et légumes) toutes les mines, les millions de gisements, et par dessus tout cela la majeure partie des eaux douce et potable, (qui ne sont que de DEUX % des ressource en eau potable Mondiale , (toutes les eaux mondiale confondue) l’enjeu est de taille gigantesque), vous voyez ou vous amène la simple connaissance de votre futur puits . Soyez des nouveaux docteur otto lidenbrock, mais vous n’irez pas comme lui au centre de la terre , car cela se passe directement sous votre sous sol.

(en premier voyons les explications des 50 ans d’expériences d’Isidore Plantey puisatier par hasard et passion)

Le fer dans l’eau , HASARD OU FATALITÉ ? RÉPONSE NI L’UN, NI L’AUTRE

AH BON ?!

Alors cela viendrait de quoi?

Pour moi tout vient simplement d’une mauvaise implantation de forages , pour moi cela vient simplement de là (Car le fer n’est pas partout, il se localise scientifiquement que sur la partie supérieure de votre sous-sol et «jamais» dans les parties inférieure , (a moins qu’un apport de sable porté par le vent ait ensablé au fil du temps sous plusieurs mètres une ancienne formation d’alios)

reprenons! Car il faut savoir où on creuse, et comment on creuse . depuis la nuit des temps les sourciers ont permis la créations de millions de puits sur la planète.

mais comment créer un puits au hasard? Impossible!

Verriez-vous des puisatiers d’antan creuser au hasard? (certains puits sont très profonds) et ce pendant des années, pour créer un simple puits de village? Mais non! Personne n’était assez fou pour se lancer des ouvrages parfois longs sans «certitude» d’où l’obligation d’avoir recours à un sourcier.

IDÉE REÇUE

99% de gens demandent instinctivement toujours la profondeur d’un puits, comme si la profondeur pouvait avoir une quelconque corrélation, soit avec le débit, soit avec la qualité, pour moi aucun puits réalisés depuis la nuits des temps, n’a été en fait réalisé en fonction de la profondeur, que vient faire réellement la profondeur, c’est une réaction totalement instinctive chez les humains , de poser ce genre de question. Le puits de tout a jamais sur la Planète a été créé sur un passage d’eau, moins c’était profond moins il y avait de travail, voilà tout!

Mais de nos jours on s’interroge, comment peut-on encore se tromper? Surtout avec les myriades d’informations qui pullulent ici et là sur internet , alors je réponds , mais par la méconnaissance (souvent volontaire) , ce n’est pas exactement de la Bêtise, mais ça y ressemble fortement.

La méconnaissance est la pire de tout , à la base de la méconnaissance il y a l’ignorance ,

oui je sais , on ne peut pas tout savoir, mais on paye toujours un jour d’une façon ou d’une autre nos «inconséquences»

Cela peut paraître un peu court comme explication, (surtout pour les milliers de personnes touchées par la «malédiction» des eaux ferrugineuses) .

je vais donc pousser ma démonstration, en espérant rencontrer sur mon chemin des contestataires avisés , qui par leurs «arguments scientifiques», pourront par leurs thèses et leurs exposés affirmer que je me trompe, n’étant pas scientifique, frisant l’illettrisme, je n’ai que mon expérience , ma logique et mon bon sens à opposer à mes futurs détracteurs.

Malgré les «efforts» d’internet, le manque de connaissance sur le fonctionnement du sous-sol est considérablement, et juste … immense.

(Mais on peut dire que je me trompe)

Et en GROS, pour moi, tout vient de là.

L’OBSCURANTISME , les LÉGENDES, les A PRIORIS, ET les IDEES RECUES.

Pendant près de 50 ans , les nouveaux arrivants au pays du bassin d’Arcachon ont tous été persuadés (à tort ou à raison) que le sous – sol regorgeait d’eau , et fort de leurs croyances , pour la plupart d’entre eux, il suffisait de creuser pour obtenir un «puits» , ils ont eu généralement de l’eau OUI!, mais cette eau était à 99% pourrie, mais bon! Dans les années 70/80/90/2000/2.010, on était pas regardant, la conscience écologiste n’existait pas réellement . (même pas du tout)

Par contre actuellement un nouvel état de conscience s’éveille doucement (grâce beaucoup à internet) , et on commence un peu tard (sans doute a mon avis ) a se poser de «vraies» questions, pourquoi? et où va t’ont ? Ne pouvant pas répondre à tous , je ne répondrais que, a ce que je crois savoir , c’est a dire je répondrais et parlerais que sur l’eau des nappes phréatique de ma région.

Il serait avant tout judicieux et surtout honnête de parler de l’eau de nos puits (ceux de notre bien aimée région) , que l’on me pardonne, mais avant toute chose, il faut rendre hommage à nos sourciers à nos puisatiers d’antan , de nous avoir permis pendant des centaines d’années d’avoir de l’eau buvable .

A cette époque , c’était notre source de vie , l’eau des biberons de nos bébés, et cette eau bénie (même à l’église), (elle était considérée comme sacrée), nous la respections, et l’honorions ,ce n’est plus comme aujourd’hui ou avec le petit accent de morgue et du geste de mépris qui va avec, on commande au foreur occasionnel, «peu importe la potabilité» , (mon brave) ce «n’est que pour arroser»,comme si l’eau de notre terre était considérée comme secondaire, et accessoire, alors qu’elle ne peut êtres que primordiale et magistrale.

Cette eau, notre eau, eh bien on s’aperçoit depuis quelques années qu’elle devient rouge, et c’est l’alarme dans les chaumières.

Et pire elle sent mauvais, en plus d’êtres rouge.(et le pire du pire il y a des bactéries)

Autrefois nos puits ou trônait en leur centre une splendide œuvre d’art, que fut nos pompes en cuivre ( jaune ou rouge) ne déversait que de l’eau potable, non rouge et non odorante.

Il y a de quoi a s’interroger, nos générations anciennes avaient de la bonne eau, et les nouvel arrivant avaient eux une eau ferrugineuse et odorante? Que se passait il?

Faisons une analyse de cette situation,

vers 1960 les premières maisons de la région reçurent l’adduction de l’eau de la commune, les puits et pompes furent abandonnés au fur et à mesure de l’avancée technologique,

les estivants, ceux de 1970 firent construire les premières maisons et pensèrent tout naturellement à l’eau du sol pour arroser leurs nouveaux jardins d’agréments , fleurs et herbes, (le gazon est venu plus tard)

la nouvelle eau , celle de l’eau de la ville venait de faire son apparition miraculeuse, et faire de surcroît disparaître sourciers et puisatiers ,alors quelques plombiers eurent l’idée «géniale» de faire des forages ,( ils vendaient, bien satisfait ,le forage, la pompe, et toute l’installation,c’est du «business»

mais comme ils ne connaissaient rien au puisage, ils firent les premiers forages.

A l’époque, on était peu nombreux, et encore moins regardant , on se contenta d’arroser à l’eau rouge et malodorante, personne ne trouva rien à redire à cela.

Tout le monde était bien content d’avoir de l’eau gratuite!!

50 ans après , le temps a passé, doucement et en accélérer ,les gens ont évolués , et tout a coup on a eu les yeux qui dessillent, comme si on se réveillait d’un cauchemar, une prise de conscience collective commence à voir le jour, Que c’est t’ il passé? Que se passe t’ il? On veut comprendre!

Alors Isidore celui qui c’est battu pendant 50 ans pour la sauvegarde et la protection des nappes phréatiques de sa région , celui qui a reçus les moqueries , et le mépris, de la majorités des gens et de certains élus ,celui qui prévenait de faire des puits traditionnel donc sains , au mépris des forages hasardeux (pratiqués par des clandestins et des foreurs amateurs )

l’association les amis des puits commence à interpeller les communes , les associations, les constructeurs, les promoteurs, les propriétaires, et petit à petit isidore commence a inverser la vapeur , en expliquant aux plus nombreux, le comment du pourquoi il y a des mauvais forages qui polluent le sous sol par le mélange des nappes.

les nappes ont une réalité , et il existe un sens de l’eau, l’eau a un amont ,donc un aval, quand un forage clandestin (ou amateur) est réalisé n’importe où et n’importe comment, cela a forcément des conséquences.

La pollution engendrée par un mélange de nappes ne reste pas sur place, elle va en pente douce sous le terrain du voisin , et pollue son puits sain.

Pour que tout le monde prenne conscience du phénomène de la pollution par les eaux ferrugineuses , je vais tenter d’expliquer comment dans le sous-sol comment cela se passe le plus exactement possible.

Mais avant tout il faut savoir d’où viennent les eaux de notre sous-sol .

Maintenant voyons ensemble LA SAGA des eaux souterraines du sous sol de la région du bassin d’Arcachon, eaux qui pour la plupart vont en résurgence se «jeter» soit dans l’océan, soit par milliers sous les vases du bassin d’Arcachon.

En Gros il y a deux courants d’eaux principaux

les courants souterrains qui arrivent des Pyrénées (nord sud-ouest)

et les courants souterrains qui arrivent du massif central (est sud-ouest)

une forme de partage (ou de rencontre) des eaux semble (pour moi ) avoir lieu à Audenge 33.

Le sol de notre région est formé principalement d’alios en superficie, le sol est sableux, et souvent argileux, parfois la tourbe est présente.

Ce sont des couches superposées nommées «strates» , maintenant je vais vous exposer comment après 50 ans de puisages je «vois» le sous sol, cela n’engage évidemment que moi, on peut bien sur me contester et chacun peut envisager une «solution» sa solution.

alors voilà ma vision du sous sol,

je vais parler principalement des nappes de ruissellement (qui sont les plus communes)

je vais parler en premier des eaux du massif central qui ont une direction EST

SUD-OUEST

elles ont en général une faible profondeur (car nous sommes peu élevé au dessus de la mer sauf les dunes bien sur) entre 7/10 m elles ont un faible ° d’incidence (je veux parler là que de la pente) «curieusement» ses nappes (plus ou moins «sont» ou «semble» êtres (ou ressemble à des fossés de surface) car elles ont une largeur, et une épaisseur de 1 m a plusieurs M un passage peut révéler plusieurs couche de passage ) , ces nappes (ou «fossés» ) progressent paradoxalement «parallèlement» et en «convergence» dans le sous le sol , et elles sont espacées curieusement entres elles d’environ une petite dizaines de M.

l’ensemble des nappes vont vers l’océan, et bien sûr sous les vases du Bassin

(plusieurs sourciers de ma connaissance ont la même impression ou vision,)

chacun des ces petits courants d’eau circule (dans un sable particulier) comme de l’eau vives sous le sol, pour moi ces eaux vives ont une vitesse propre, donc bien sur un débit ,(que l’on mesure avec une pompe munie d’un compteur)

entre ses passages (sorte de tunnels d’eau vives) il y a bien sur de l’eau qui circule en pente douce vers le plus bas, mais cette eau est si lente qu’elle s’imprègne de tout, principalement de bactéries xylophages (c’est parfois un bouillon de culture hautement toxique)

entres ces passages d’eaux vives (profondeur, largeur et épaisseur) qui font environ 10 M , (car a la baguette on ne ressent aucun mouvement), je nomme à titre individuel ces étendues d’eaux dormantes , les eaux «stagnantes», (car entres les eaux vives, les eaux sont pratiquement stagnantes.)

Je persiste un peu pour expliquer que les eaux vives sont comme des «tunnels» d’eau qui passe dans un passage garnis de sable particuliers, de l’eau qui passe dans de l’eau sableuse (sable non de rivière mais sable éolien) sans pour cela se mélanger, et elles ne peuvent pas se mélanger, car la vitesse, la température, et la densité est complètement différentes des eaux stagnantes.

en son temps j’ai fais des milliers d’analyse privées , analyses entres les eaux vives et les eaux stagnantes , voilà le résultat .(il y a vingt ans déjà )

Dans les eaux vives , (non contaminées par des forages hasardeux) , toute les analyses se sont révélées potable avec un taux de fer «normal» (98% potable)

Dans les eaux stagnantes, toutes les analyses se sont révélées négatives.

Bactéries, microbes, et de % fer élevé (voire des maladies tropicales).

(J’ai même relevé des températures en hausse (dans les eaux stagnantes) de plus de 4°) .(en son temps j’ai prévenus les services compétents qui prennent actes mais baissent les bras d’impuissance )

J’en déduis une différence considérable entres les analyses .

Suivant que les eaux vives des puits traditionnels, ces derniers n’engendrent pas de perturbation par rapport à des forages hasardeux pratiqués dans des eaux stagnantes ou «dormantes».

(Cela peut toujours êtres vérifier)

j’entends d’ici des voix qui s’élèvent pour me demander des précision sur les eaux ferrugineuse ,

AH, LES EAUX FERRUGINEUSES!

MAIS QUE SE PASSE T’IL DANS LE SOUS-SOL?

Voilà mes explications , mais je demande que l’on me contredise si mes explications vous semblent fausses ou erronées .

VOILÀ POURQUOI VOS EAUX SONT ROUGE, ET SENTENT MAUVAIS.

La couleur rouge vient de l’alios

C’EST QUOI L’ALIOS? COMMENT SE FORME T’ELLE?

C’est une « réaction chimique», entre un mélange de bactéries organique, l’acide produits, dissout la silice , cela produit un minerais pauvre en fer , autrefois on bâtissait des maisons en «garluche» .(garluche en patois, cela veut dire «mauvaise pierre») pour les soupçonneux je ferais remarquer que l’alios vient «principalement» sous les pins maritime et commun , car la quantité d’aiguilles qui tombe et recouvre le sol (crépin) est considérable, je n’ai jamais vu de formation d’alios dans des forêts de feuillus (mais je peux me tromper).

Dans le sable éolien le bas de la formation d’alios repose souvent dans l’eau, (qui est le niveau piézométrique (nom officiel) de la nappe phréatique, )

comprenez moi bien

la formation d’alios dure a obligatoirement une certaine épaisseur (relativement variable), a ma connaissance elle est toujours en surface ( et presque, souvent a moins d’un M de la surface du sol) , l’épaisseur de la formation de l’alios (quand vous creusez) varie bien sûr , elle peut atteindre plusieurs mètres .

la partie la plus dure est toujours en haut (elle est souvent sèche) et la partie immergées va vers le bas, (c’est de la boue d’eau mélangée de minerais de fer)

quand vous creusez vous obtenez une pâtes de fer , (couleur rouille), c’est une pâte lourde qui est en sustentation permanente , elle est en équilibre instable sur la partie haute du sol), (l’eau qui entoure cette pâte est hautement ferrugineuse elle est en attente de devenir dure )

résumons ,

la formation d’alios hautement ferrugineuse fait plusieurs M d’épaisseur

dure en haut , elle devient pâteuse et molle, et de plus en plus liquide en allant vers le bas.

Prenons maintenant le cas d’une création d’un puits traditionnel

ce puits est toujours créer dans un passage d’eau vive souvenez vous

cette nappe a une profondeur, une largeur, et une épaisseur ,(comme un « tunnel » )

le puisatier stoppe sa descente de tubes dans le milieu de la nappe ,(suivant l’état du sable, qui n’est plus du sable de dune (éolien), mais du sable de rivière venant des Pyrénées ou du massif central voilà 150,000 ans environ ) le puisatier en détermine l’épaisseur, fabrique sa crépine en fonction de cette épaisseur ensuite il la dépose au cm prés dans ce «bon passage», et ensuite ne puise que la moitié du passage de l’eau vive de ce dit passage , (ainsi on ne puise que l’eau du débit qui passe et se renouvelle naturellement dans ce passage, tous les puits de la planète sont sur le même principe) cela veut dire aussi ,que la dépression de la pompe (aspiration qui produit un coup de bélier) ne doit pas déstabiliser l’eau stagnante, qui se trouve tout autour du passage de l’eau vive. Je veux dire par là, que si on puise plus vite que le passage naturel qu il ne peut en fournir, eh bien on déstabilise la nappe en tirant artificiellement les mauvaises eau qui sont autour du bon passage,

ce n’est pas facile d’expliquer beaucoup mieux , cela répond à une LOGIQUE,

l’eau qui est aspirée par la pompe de surface est donc «que» l’eau du passage .

Car justement la crépine (taillée par le puisatier en fonction de l’épaisseur du passage )a été déposée au centre du passage.

(Je ne sais pas mieux m’expliquer)

FORAGE HASARDEUX, AMATEURS et CLANDESTINS

les foreurs amateurs (ou les clandestins) ne s’embarrassent eux pas de faire passer un sourcier, (ils n’ y pense même pas) sauf bien sur les «grands foreurs professionnels» la grande majorité des « amateurs » ne sont guidés que par l’appât du gain , 99% de ces gens là n’ont aucune connaissance géologique, il vous disent d’emblée et péremptoirement qu’il y a de l’eau partout, ce qui coupe court à toute sortes de discussions, ça laisse entendre faussement que l’on peut faire un forage partout sans problèmes,( ce qui est faux ) les propriétaires sans suffisamment de connaissances, font fatalement et finalement confiance.

Un foreur occasionnel ou amateur (ou d’aventure) un mauvais professionnel vous demande ou vous désirez le forage, il ne se préoccupe généralement pas de savoir si il y a un passage de nappe , il fore au petit bonheur la chance , n’importe ou, et a la profondeur que vous voulez, 8/10/15 M c’est vous qui décidez ,c’est en gros 100 euros du M

la déontologie d’un puisatier est la suivante

il est sur qu’il y a une nappe

il est sur que l’eau sera bonne

il est sur que son puits durera des générations

si il n’ y arrive pas, il rebouche et c’est gratuit

le FOREUR a une déontologie différente

il espère tomber sur un passage

il espère que l’eau sera bonne

il espère que son forage durera

si il n’ y arrive pas, il rebouche (ou pas) et a 99% il fait payer le devis.

Voyons en détail pourquoi il y a de l’eau ferrugineuse dans un forage hasardeux

souvenez vous le puisatier met sa crépine (70cm de longueur, parfois moins ) dans le passage de la bonne eau (qui elle a un débit.) et cette crépine déposée au cm prêt dans le centre du passage ,ne prend que l’eau du débit. CQFD

(souvenez vous on ne doit QUE pomper la moitié du passage de la nappe pour éviter de mélanger par une trop forte aspiration (dépression artificielle) les eaux de la nappe,avec les eaux stagnantes qui sont autour du «conduit imaginaire» que forme la nappe phréatique du passage à cet endroit .

le foreur peu scrupuleux souvenez vous, vous demande curieusement ou vous désirez un forage , et il creuse au hasard la plupart du temps son forage dans des eaux stagnante (sans débit) comme il n’est pas sûr de lui, il met souvent plusieurs crépines pour «ratisser large», (car dans son esprit il pense que plus il ratisse large plus il aura de chance d’avoir de l’eau ,ce qui est parfaitement FAUX (il met parfois 6 M de crépines commerciales voire plus)

Que se passe t’ il quand il aspire avec sa pompe?

La dépression vide normalement le tuyaux a crépines , c’est de l’eau stagnante qui vient en premier, (puisqu’ elle est tout autour des crépines)

pour remplir le tuyaux a crépine, cette dépression n’est pas compensée par un débit passage de nappe , (puisque les crépines du foreur sont justement en dehors du passage de la nappe phréatique )

que se passe t’ il en fait? La dépression de la pompe attire et aspire l’eau qui est autour des crépines, comme il n’existe aucun renouvellement naturel, c’est l’eau du dessus, (qui souvenez vous) est sur-saturée de fer) et qui par la gravité universelle descend «naturellement et normalement» vers le bas (c’est une action qui partie de la mécanique des fluides ) l’eau du dessus qui est instable et qui est sur-saturée de fer commence par sa densité à descendre verticalement à côté des crépines et passe dans celles ci (toujours par la dépression de la pompe) bactéries des eaux stagnantes, et oxyde de fer entre dans les crépines et ressortent par la pompe, c’est un cycle vicieux, perpétuel et infernal , voilà en gros le cycle de l’eau ferrugineuse , (alors que ce cycle ne peut pas exister sur un puits traditionnel, car justement on ne prends QUE l’eau du passage qui passe )

ALORS QUE FAIRE?

On me demande de plus en plus de faire des puits traditionnels

Pour remédier au mieux au forages ferrugineux , Il faut trouver en principe le plus loin possible de ce forage une veine (qui sera un passage de nappe phréatique sain,) bien sûr l’idéal c’est de «tomber» sur une nappe «normale» pour créer un puits traditionnel non moins «normal»

il y a un risque d’éventuelle pollution , pas un gros risque certes! mais un risque tout de même, le risque provient surtout des voisins qui sans le savoir on pratiquer un forage en amont de votre puits et qui vient sous le sol vers votre aval , si il n’ y a pas pollution intempestive votre puits sera normalement sain. C’est pour cela que mon taux de réussite a refaire des puits n’est que de 70% , il y a une incertitude de 30% , n’ayant aucun intérêt financier , je me sent tout à fait libre de ce que j’écris,

il n’ y a aucune ambiguïté dans mes propos , je ne cache rien, j’explique seulement mes observations. Voilà des années que j’écris cela urbi et orbi et jamais personne ne m’a expliqué le contraire, j’attends toujours mes détracteurs! Mais je suis toujours prêt à écouter les arguments contradictoires sur mes observations .

Mais, dans ce cas particulier il n’y a que le propriétaire qui peut prendre la décision de faire refaire son forage par un puits traditionnel ,il est prévenu, c’est à dire informé des risques de ne pas avoir une amélioration de 100/100%. (par contre on sait que le puits traditionnel petit à petit s’améliorera)

pour information:

Un passage de nappe a un débit reconnu et calculable , il est peu variable , il est vain de vouloir tirer plus d’eau qu’il n’en passe.

un gros tuyaux de forage , ou une grosse pompe ne tirera JAMAIS plus d’eau que le débit du passage.

J’ouvre là une parenthèse sur les idées reçues , la méconnaissance des débits et des pressions est considérable, 90% des gens confondent ou mélange ses termes, je remet aimablement les pendule a l’heure , la croyance populaire veut que le tuyaux qui va dans le sol est gros plus il y a de l’eau c’est PARFAITEMENT FAUX, le débit de la nappe sera toujours le même , on me reproche parfois de faire des crépines de 63 m/m, et non pas du 80mm, voyons cela de plus prêt ,

suivant la formule de Monsieur Colebrook http://www.algodok.com/MATHS/Formule%20de%20Colebrook.html

chaque diamètre de tuyaux à son débit , un tuyaux de 63m/m débitait 60M3/h alors rendez vous compte pour le débit d’un puits à 3⁄4 m3/h c’est a mourir de rire , on est même surdimensionné, mais bon! les goûts et les croyances!!

POURQUOI IL Y A DU GAZ DANS L’EAU DES FORAGES HASARDEUX ?

voilà mon observation:

la terre est un formidable intestin , tout se termine dans la terre , la terre produit et construit la terre a coup de poubelles , et ainsi de suite .

Les bactéries et microbes détruisent et consomment «tout», la putréfaction est partout, suite a cette putréfaction naturelle, la formation de gaz est donc considérable , dans la terre le gaz se comprime , (parfois le sable est comprimé «a tonne» au cm2) et il se combine par la pression avec les molécules d’eau , le gaz curieusement (sauf accidents *) n’est pratiquement pas présent dans les conduites naturelles, que sont les passages des nappes phréatique venant des Pyrénées et du Massif-central, par contre il est considérablement présent dans l’ensemble des eaux stagnantes, c’est pourquoi quand les eaux sont ferrugineuses et coulent de couleur rouge marron, cela s’associe très souvent a une forte odeur de méthane sulfuré.

  • *Les accidents sont la construction des piscines (rabattement de nappes) constructions de terrassements divers, comme , routes, immeubles, voies de chemin de fer,etc etc. le «mécanisme» du sous sol est «super» fragile et instable,il y en faut bien peu pour déstabiliser une ou plusieurs nappes. Mais ce phénomène échappe à presque tout le monde. (qui ne voit rien, ne sait rien) c’est comme d’une autre façon le comblement intempestif stupide, et idiot des fossés, mais cela est une autre histoire! 22

A savoir!

L’eau n’est pas inépuisable , il faut raisonnablement utiliser son puits, c’est une action citoyenne ,sans eau un humain ne vit pas plus de 70H. (moins 1% d’eau dans le corps, on a soif ,a moins 10% on est dans le coma, a moins 12% on est mort ).

Il y a vingt ans encore toute les eaux de la planète confondue (douce et salée) ,représentait que cinq pour cent des eaux douce potable,actuellement on en ai a deux pour cent.

Souvent l’eau du puits est plus saine que l’eau de la ville .

La loi dit «qu’un puits doit êtres gérer en bon père de famille»

Conclusion

Arrêtons de massacrer par ignorance, les pratiquement meilleures eaux de France qui proviennent des Pyrénées et du massif-central. CREONS des puits traditionnels qui n’ont jamais pollués.

Isidore Plantey

(puisatier /sourcier par hasard, et par passion .)

un truc marrant en passant, quelques malins me font trouver les nappes de l’eau sur leur propriétés, dans l’espoir plus ou moins fallacieux de faire créer un forage par un tiers, en se disant la nappe est là sous nos pieds, elle fait tant de largeur, creusons , quand on connaît la précision a laquelle on place la crépine artisanale , je me demande comment un amateur peut placer avec une grande précision sa crépine du commerce, surtout aussi quand on connaît l’expérience qu’il faut à un puisatier pour exercer son métier d’art, par contre il y a un danger important ,c’est qu’en creusant au hasard dans la nappe phréatique par cette méthode de forage hasardeux on détruit complètement ce passage sain en faisant déviée par force cette nappe phréatique , c’est une action «certainement criminelle» les gens qui font cela, propriétaires et creuseurs se rendent coupables de part la loi d’un grave délit.

pour les curieux ci-joint une autre version du POURQUOI UNE EAU FERRUGINEUSE? COMMENT ELLE SE CRÉE?

POURQUOI Y A T’IL DU FER DANS L’EAU DES FORAGES HASARDEUX ?

Allô! l’association les amis des puits?

Oui!

Voilà,je vous appelle car mon puits a de plus en plus de fer , les murs et mon carrelage sont rouges ,toutes les herbes, les fleurs et même les arbres meurent ,et pire mes gicleurs de l’arrosage intégré se bouchent tout le temps, pouvez faire quelque chose?

Cela ressemble à du «allô maman bobo» du célèbre Alain Souchon

Je reçois cet appel en moyenne presque 8 fois par jour.

Au moins 80% des forages hasardeux ont ce défaut,est-ce une fatalité?, ou une obligation?Ni l’un, ni l’autre, cela veut tout simplement dire que le forage a été créé au hasard , n’importe où, et n’importe comment.

Alors que faut t’ il faire pour y remédier?en fait existe t’ il une bonne solution pour pallier cet inconvénient majeur?

Tout au long de ce chapitre , je vais tenter d’y répondre au mieux de mes faibles capacités, je ne suis pas un scientifique, mais un puisatier presque illettré, qui a compensé son manque d’instruction par des longues observations, la logique et le bon sens on fait le reste. C’est ce que l’on nomme l’expérience, et de l’expérience a la compétence il n’y a qu’un pas à franchir.

Procédons méthodiquement pour bien comprendre ce phénomène (que bien peu de personne maîtrise) ,

l’alios? Que sait-on de l’aliose? , comment naît il?comment évolue t’ il et comment il se propage dans le sol,

on trouve ce minerais «pauvre en fer» surtout dans les landes de Gascogne , donc autour aussi du bassin d’Arcachon ,les scientifiques disent qu’il provient d’une combinaison chimique entre la matière organique et la silice,voyez ces liens, (que je vous conseille d’ouvrir pour comprendre mieux)

( http://www.geoforum.fr/topic/28645-alios-garluche-landes-de-gascogne/)

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alios)

maintenant que vous avez une certaine idée de l’alios,

comprenons ensemble, pourquoi l’alios est combinée avec l’eau des forages hasardeux, et n’est pas combinée avec l’eau des puits traditionnels.

Comment elle se forme et progresse

Les débris végétaux libèrent un acide organique qui attaque l’argile et libère la silice, l’alumine et le fer. Les éléments ainsi créés se déposent sur les grains de sable. Lorsque le fer devient plus important, il joue un rôle de catalyseur et provoque un ciment, un liant dans le sable formant des zones dures et compactes d’alios. La formation d’alios est facilitée par l’écoulement latéral de la nappe car celle-ci transporte des minéraux qui peuvent remonter par capillarité dans les niveaux supérieurs. Le fer, en particulier lorsqu’il arrive sur le toit de la nappe, trouve des conditions d’oxygénation qui lui permettent de précipiter sous forme ferrique.

L’alios se forme à proximité de la surface (on en trouve rarement en deçà de 1,20 m), il s’agit d’une sorte de grès tendre, d’une épaisseur variant de 20 cm à 120 cm, constitué d’agrégats de sable et de composés humo-ferriques plus ou moins consolidés. Il est d’ordinaire très friable et se brise sous la simple action d’un outil ou même sous la pression des doigts.

Les alios sont composés d’ordinaire de 96 % de sable quartzeux. Le ciment humo-ferrique représente donc en moyenne 4 %. Leur couleur caractéristique est donnée par les oxydes de fer.

Généralement la formation d’alios «dure»est pratiquement toujours en surface 40/80 cm

cette épaisseur varie.

dessous cette épaisseur dure, il se prolonge dans le sous-sol la formation de la future alios qui durcit en son temps et …ainsi de suite , (cette formation a une épaisseur variable de quelques mètres)

maintenant parlons des masse des eaux souterraines , cette eau que l’on ne distingue pas avec les yeux, est pourtant si discrète et si présente qu’elle représente plus de 80% de la masse des eaux, par rapport aux eau de surface comme celle des fleuves, affluent, rivières et les différents fossés, c’est considérable!

Les eaux souterraine se déplacent à une certaine vitesse dans le sens de la pente que l’on nomme des «versants» nous disposons de deux coté versant, l’un des Pyrénées Sud-Nord-ouest l’autre du massif central Est, ces eaux s’écoulent donc en de multiples petit cours d’eau et vont rejoindre l’océan, les lacs, ou le bassin d’Arcachon, il existe une multitude de résurgence très peu visible mais bien présente .

Les eaux des Pyrénées baignent principalement de la dune du pyla jusqu’à la ville d’Audenge ou (pour moi elle se partage avec les eaux du massif central c’est en quelque sorte une ligne de partage des eaux , il faut bien qu’elle se rejoigne un jour, dans un certain lieu.

Prenons comme exemple les rivières souterraine du massif-central il il en a des milliers elles vont en gros d’ Audenge au Verdon.

Depuis des centaines d’années tous les puits familiaux du pourtour du bassin d’Arcachon ont étés tous créer dans les passages de ces rivières souterraines, il ne venait pas du tout à l’esprit des gens du pays de créer des puits autrement que dans des bonnes eaux, le sourcier du village, (ou de la région) déterminera avec baguettes et pendules le centre d’un passage d’eau souterrain, et logiquement le puisatier du coin créait un puits sain a cet endroit.

En fait le principe était extrêmement simple, on creusait au bon endroit pour avoir de la bonne eau , Point!

Parlons un peu dans le détail comment je «vois» (sans mes yeux) un passage de rivière souterraine

je la vois en gros comme un fossé de surface , ce passage a pour moi des berges, donc je détermine sa largeur, largeur qui est relativement stable (deux mètres en général) la profondeur est assez stable aussi, entre 7/10 mètres de profondeur , ce passage d’eau a une pente douce 3/5°(surtout dans notre région qui est relativement plate) , la hauteur des dunes augmentent bien sur artificiellement la profondeur de la nappe, ce qui me semble stable aussi c’est la séparation des passages de rivières souterraines entres elles 7/10 M (c’est un phénomène que j’ai du mal a expliquer mais Bon!)

le puisatier de passion que je suis pratique ancestralement le puits qui suit .

Démonstration!mode d’emploi

Après avoir déterminer avec précision le milieu du passage de la nappe souterraine présente à cet endroit , je creuse un trou avec mes pelles spéciales pour passer l’épaisseur de la formation d’alios, je stoppe à la nappe piézométrique, et je commence à descendre mes tuyaux en acier, et a chaque sonde je garde des échantillons de sable , pour les comparer , il y a bien sur le sable de dune, qui est tres reconnaissable car il est éolien, donc de forme ronde, et quand j’arrive sur le dessus du passage de la nappe phréatique (bonne à boire comme on disait dans le temps )le sable devient différent , c’est un sable aux caractéristiques granuleuse, un sable «de roche» , il y a souvent plusieurs couleurs, c’est un sable ou des générations de puisatiers ont stoppé la progression, ce sable a une épaisseur, (qui est bien sur variable ) et c’est en calculant cette épaisseur que l’on taille la crépine,

chaque puits a sa crépine, je ne mets jamais de crépine du commerce pourquoi? car je les trouve mal adaptées à nos sol sableux, et elles colmatent trop souvent, car la taille de ces crépines Laser est parallélépipédique-rectangle, elles sont dites au Laser, le sulfate de fer (dans l’eau) et les bactéries forment une sorte de pâte gélatineuse, qui «électromagnétiquement» viennent se «coller» sur la parois et dans les fentes de la crepine Laser, cette pâte gélatineuse vient naturellement se mélanger avec de la poussière de silice du sable , et il se forme un «calcaire» très dur,colmatant progressivement mais sûrement la crépine Laser,.limitant de ce fait et dans le temps le débit du forage, ce qui donne l’impression fausse que le débit du forage faiblit d’années en années. Des gens qui lisent ces lignes vont commencer enfin à comprendre ce qu’il arrive a leurs forages

vous pensez bien que je pratique depuis bien longtemps déjà, des autopsies sur des crépines Laser colmatées,(il faut au moins un marteau -piqueur pour éliminer le calcaire)

nous allons bientôt arriver au mélange des nappes, et vous allez commencer à comprendre comment et surtout pourquoi vos forage produisent des eaux ferrugineuse,

les foreurs amateurs, les foreurs occasionnels, et aussi une grande majorité de foreurs professionnels, n’ont pas du tout(ou si peu) la même déontologie que la corporation finissante des Puisatiers ,

un puisatier

est sur d’avoir de l’eau ,

il est sur d’avoir de la bonne eau,

et il sait que son puits durera plusieurs générations .

Échec? Le puisatier part comme il est venu,

Un foreur moyen

espère qu’il y aura de l’eau

espère qu’elle sera bonne

espère que son forage durera .

Si échec il se fera payer.

Mais on a le droit de me dire le contraire!

Un «foreur moyen» creuse ou on lui dit , au besoin n’importe ou

il perce soit au hasard, soit ou lui a dit le propriétaire, ou le sourcier,

il ne prend aucune décision sur l’endroit à percer, et encore moins sur le devenir du forage, si il est bon tant mieux, mauvais?, hélas! tant pis.

(car la légende générale donne l’impression qu’il y a de la bonne eau partout , ce qui est entièrement faux, et si elle est mauvaise, eh bien on s’en fou! ,car ce n’est QUE de l’eau pour arroser, alors on arrose avec de la merde, que voulez vous que j’écrive? Ce n’est que la vérité.)

le foreur moyen ne garantit rien, pas d’eau on paye quand même le boulot,ce qui peut sembler «Normal» ou «Logique» c’est selon!

Venons en au percement d’un foreur moyen , perçant à 90% au hasard il a peu de chance de percer et de s’arrêter pile poil sur une veine, il perce donc , quand il a fini de percer il met souvent plusieurs crepine Laser , car la plupart de ces personnes pensent qu’en ratissant le plus large possible, ils obtiendront de fait plus de débit, ce qui est entièrement FAUX , souvent aussi ils utilisent dans le même esprit des tuyaux surdimensionné, la Formule de Colebrook est imparable

rendez vous compte, un puits qui a une sortie en 63 m/m de diamètre a un débit de près de 60M3/H pour cela sortir de la terre un débit de 4/6 m3/H ? et les foreurs mettent du 80m/m du 100 m/m et plus, je comprend quand il y a des pompes immergées (mais elles sont inutiles en moyenne dans notre région, car la nappe piézométrique est faible, deux à quatre mètres (sauf les hauteur de dunes )

continuons l’explication de la fameuse eau ferrugineuse.

Souvenez vous, les passages des nappes à circulation dynamique sont espacés de 7/10 m entre ces nappes il y a de l’eau.. certes!

mais cette eau, est une eau pratiquement stagnante, elle va vers la mer et le bassin bien sur , mais a très très faible vitesse , (contrairement aux eaux des rivières souterraines qui circulent elles sous le sol avec une certaine vélocité, donc un certain débit ) ces eaux stagnantes ,s’imprègnent naturellement en bactéries qui sont produite par les bactéries xylophage de la décomposition naturelle des plantes, herbes, végétaux, racines de pins, et arbres tombés , bien sur, vous pouvez arguer, que les eaux dans le sol se mélangent entres elles , mais ce n’est qu’une illusion de croyance , les eaux de densités différentes, et de températures différentes, ne peuvent pas se mélanger, c’est une loi physique.

Conclusion: des rivières d’eau saines passent librement depuis des millénaires au travers d’eau de marais sans se mélanger.

Peu de personne savent cela , d’où des confusions de compréhension, on s’interroge , il y a des explication a tout il faut pour cela y mettre le temps ,

on sait maintenant pourquoi il y a des bactérie dans les eaux des forage des foreurs peu scrupuleux , (pas tous bien sur, si je dis tous, je vais êtres accusé de diffamation)

et le fer me direz vous? On y arrive

souvenez vous que je vous disais plus haut que la formation de l’Alios se faisait TOUJOURS d’en haut, alors il serait logique que vous me posiez la question , mais Monsieur le puisatier comment se fait il que le «fer» du haut passe dans les crépines Laser du Foreur indélicat? Puisque comme les vôtres elles sont aussi en bas , oui mais ma crépine est dans une eau à circulation constante et renouvelée je ne peut puiser que le l’eau du débit de la rivière souterraine , l’eau se renouvelle tous le temps, le débit est permanent, a ce stade vous devriez tout comprendre!!!

tout a fait a l’inverse, le Foreur dépose les nombreuses crépines dans le bas de l’eau stagnante, (95% des petits foreurs ne connaissent pas ce détail ),

Maintenant attention!! quand moi Puisatier je met ma pompe en route, je n’aspire avec ma petite crépine de 70 cm QUE l’eau qui passe, et qui est renouvelée constamment et régulièrement donc je n’aspire que de l’eau saine il n’y a aucune bactérie et aucun fer du haut , puisque tout passe par la nappe phréatique du bas , qui elle est réputée buvable et saine, des générations avant moi ce sont servi de cette eaux pendant des centaines d’années ,

par contre le foreur amateur quand il pompe dans son forage que se passe t’ il?

A l’inverse du puisatier, le foreur pompe dans les eaux stagnante, (en fait l’eau de tous les dangers, on y a découvert (enfin on le dit, mais je penses que c’est vrai ) des maladie tropicales , car souvent les gens par ignorance mettent des eaux de forage dans des piscines d’enfants, cette eau au soleil devient un véritable bouillons de culture ,donc prudence)

avant de vous dire comment l’eau du haut passe dans les crépines du foreur, je vais terminer d’expliquer la formation de l’alios

cela se passe au ras du sol , les bactéries végétales combinées aux silices et argiles produisent un sulfure de fer, cette masse «lourde» de préparation de fer est extrêmement instable, cette épaisseur peut atteindre de 4/6 M, ce «poids» flottes, au dessus, quand la pompe du forage se met en route, elle produit une dépression dans le tube du forage, l’eau qui est autour des crépine passe par les pores Laser de la crépine, et le tout part aspiré vers le haut pour arroser,

l’eau stagnante qui était autour des crépine ayant disparu, elle est remplacée artificiellement non pas par une eau de passage qui n’existe pas , mais la dépression fait descendre par la gravitation les eaux du dessus, qui sont plus facile à descendre que les eaux du bas (qui elles sont plus lourde à monter) ,les masses du haut chargée lourdement en fer sont déstabilisées, comme elles sont en déséquilibre instable elles sont naturellement entraînée vers le bas, et aspirées par la pompe du forage, voilà par une sorte de détail ce qui se passe dans un forage hasardeux , je penses que tout le monde a compris,

responsable d’une association pour la défense et la protection des nappes phréatique de notre région, je me dois aussi expliquer les dangers de cette gigantesque déstabilisation des nappes de la régions (produite par des milliers de forages hasardeux), il existe un phénomène peu connu qui se nomme la transmissibilité des nappes, cela veut dire en clair que les eaux chargées en bactérie et en fer descendent doucement par la gravité universelle dans les nappes de la consommation humaine, je me doit aussi de ne pas êtres alarmiste, mais j’ai le droit de me demander comment les «responsables» vont s’y prendre pour inventer des nouvelles norme de potabilité.

Que peut faire l’association?

«Médecin» des puits nous refaisons de temps en temps des forages désastreux

notre taux de réussite «n’est que» de 7/10 , propriétaires de forages hasardeux vous ne pouvez que prendre le risque. Nous ne sommes pas des Dieux!

Isidore