Quelles différences entre un puits foré conforme a la loi , et un forage « hasardeux » ? (sur la région Bassin d’Arcachon)

 

 



LE SAVIEZ-VOUS ?

 








 

ISIDORE

SOURCIER/PUISATIER

DIFFÉRENCES ENTRE FOREURS ET PUISATIERS


(En gros, un puits, c’est cela !)

BONJOUR MES AMIS,

SOUS LE THÈME :


ON N’A PLUS LE DROIT DE FAIRE N’IMPORTE QUOI.

Je vous invite à lire ce qui suit !

NOUS VOUS RÉPONDONS À TITRE BÉNÉVOLE.


L’association Les Amis des Puits a une déontologie particulière. Elle n’a pas de chiffre d’affaires à réaliser et ne pratique que des puits conformes aux lois, en utilisant la méthode ancienne et traditionnelle. Le but des Amis des Puits est la sauvegarde et la protection de notre bien le plus précieux : nos eaux souterraines. Malheureusement, depuis les années 50/60 et l’arrivée des châteaux d’eau, les puisatiers ont été remplacés par des foreurs occasionnels, entraînant une prolifération excessive de forages hasardeux et l’utilisation du fer.


UNE MISE AU POINT PRÉALABLE S’IMPOSE.

On me reproche souvent d’avoir un esprit « agressif » et « moraliste » dans ma défense de l’environnement. Mais cet esprit moraliste devrait également être le vôtre, mes chers amis. Tout le monde devrait partager cet esprit vindicatif et combatif, car j’ai choisi la liberté de dire des vérités qui dérangent, pour le bien de chacun d’entre vous.

Cela fait 60 ans que je me bats, comme je peux, pour la sauvegarde et la protection de l’eau douce potable. J’ai opté pour une méthode associative dans la création de puits conformes aux lois, car elle répond à une déontologie sociale et solidaire.

Ceux qui me critiquent pour être trop tatillon devraient s’en prendre aux voyous qui réalisent des forages hasardeux, empochant de l’argent sans scrupules. Nous ne sommes pas des commerçants ordinaires qui vendons un vulgaire forage à l’arrière du jardin ; nous sommes des faiseurs et des créateurs d’art. La création d’un puits peut être considérée comme un acte artistique.

Il est vrai que les puisatiers bénévoles des Amis des Puits reçoivent, en juste échange de leur travail, une contribution financière qui s’apparente plus à un échange moral qu’à un simple paiement. L’heureux récipiendaire d’un puits n’a aucune difficulté à échanger une somme raisonnable contre un puits traditionnel qui répond à ses attentes. (N’oublions pas que nous avons plus de 7 000 adhérents.)

L’argent, quand il est dépensé honorablement, ne suscite aucun regret chez ceux qui l’ont donné avec plaisir.

Mais avant d’en arriver là, mes amis, que de combats il faut mener ! Après plus de 60 ans, la population commence enfin à prendre conscience des enjeux liés à la perte de notre ressource la plus précieuse : l’eau douce et potable. À l’échelle mondiale, elle ne représente même pas 0,2 % de toutes les eaux disponibles.

Si l’on me reproche parfois d’être un fieffé moraliste, en particulier vis-à-vis des foreurs clandestins et de certains foreurs dits professionnels, c’est un honneur que l’on me fait. Se battre pour soi est une chose, mais lutter contre les voyous qui réalisent des forages hasardeux partout, et ce pour une poignée d’euros, est tout simplement méprisable et doit être sévèrement condamné.

Alors, mes bons amis, comptez encore sur moi pour continuer à avoir un « très » mauvais esprit critique et moralisateur.

Isidore

Je vous remercie de vous joindre à moi, de plus en plus nombreux, sur mon site amis-des-puits.fr (actuellement lu entre 300 et 400 fois par semaine). Merci de votre confiance, mais je vous encourage à dépasser cette confiance en vous formant une opinion précise sur la réalité des puits, par rapport aux forages hasardeux qui pullulent dans les jardins et apportent des désagréments à leurs propriétaires.

Ce qui suit devrait se lire comme un livre.

Et quand vous arriverez à la fin de ce « livre », vous ne regretterez pas d’avoir pris le temps de lire ce texte (même s’il est un peu long) car il gère, à lui tout seul, l’existence de l’humanité. En effet, c’est de l’eau, source de toute vie, qu’il s’agit.

Cette lecture vous expliquera pourquoi il est impératif de ne plus réaliser de forages hasardeux. Bien sûr, des lois existent, mais pour l’instant, elles ne sont pas encore très bien appliquées. C’est donc par la connaissance individuelle et l’information collective que nous devons apprendre à nous protéger mutuellement.

Sachez que la loi nous autorise à effectuer des prélèvements d’eau dans notre propre fond. OUI, bien sûr ! Mais pas n’importe comment, et surtout pas par n’importe qui. Un simple trou, comme pour une piscine enterrée, des piliers de construction, des autoroutes, des voies de chemin de fer, etc., peut déstabiliser involontairement le sous-sol. Un sage tibétain disait : « Quand on arrache volontairement une simple feuille d’un arbre, on déstabilise l’univers. » Certes, nous n’en sommes pas encore là, mais petit à petit, nous y parvenons.

Moralité : soyons prudents et réfléchissons bien avant de réaliser n’importe quoi. Les mairies, soixante ans après, commencent récemment à afficher des recommandations (je vous en livre une ci-après). Ces recommandations ont pour but d’aider les citoyens à éviter de réaliser n’importe quoi au détriment de TOUS. Par exemple, si vous réalisez un forage hasardeux, vous déstabilisez involontairement (par manque de connaissances) le bon puits traditionnel de votre voisin, qui est en aval de chez vous. À l’inverse, si votre voisin (qui est en amont) effectue un forage hasardeux, cela déstabilisera votre bon puits traditionnel.

C’est une sorte de cercle vicieux. Actuellement, nous en sommes encore là, certes, mais nous progressons lentement. L’important est d’avoir l’information et de la diffuser.

Avant-propos :

Nous allons, semble-t-il, vers des années difficiles, surtout avec un climat de type réchauffement climatique variable et souvent brutal, où l’eau va devenir rare et chère, donc indispensable. Avoir un bon puits dans son jardin, c’est le gage certain de ne pas manquer d’eau un jour. Car il viendra un moment où il n’y aura plus d’eau au robinet, où l’eau deviendra imbuvable ou trop chère. Votre puits de jardin sera alors un véritable luxe. Et ce jour-là, nous ne regretterons pas d’avoir été prudents et prévoyants. Votre puits pourra « sauver » votre famille, et vous pourrez aussi en faire profiter vos amis et voisins… C’est la solidarité à laquelle il semble que nous soyons condamnés dans un avenir proche.


Bonjour à mes amis lecteurs,

Ci-joint et ci-dessous, une explication sur les différences essentielles entre les puisatiers traditionnels et les foreurs occasionnels. Cela permettra de comprendre que si nous rétablissons des puits conformes aux lois, nous améliorerons considérablement notre système de vie en ayant de l’eau à 98 % potable, comme autrefois. La loi permet un prélèvement gratuit de 1 000 m³ par an.

Mes amis, soyez curieux et lisez ! Plus vous lirez, plus vous en saurez.

(Pardonnez à votre serviteur si les écrits qui suivent ne sont pas rédigés dans un langage académique, car j’ai été plus à l’école des parcs à huîtres qu’à l’école dite communale. J’ai chaussé mes premiers patins à vase à l’âge de 5 ans.)

(Par contre, il se peut que ce message soit lu par une personne sensible aux choses de la nature, qui pourrait avoir l’idée de le faire suivre dans le bulletin de sa commune, afin que cela profite au plus grand nombre.)


Pour commencer, un peu d’histoire.

Je vais tenter de dissiper immédiatement une croyance tenace que l’on appelle les idées reçues. Ce qui suit est la base (constante) et répétée comme un credo tout au long des exposés qui suivent et aussi dans tous les écrits qui suivent.

Il faut savoir : Sous nos pieds, il existe deux sortes d’eau. Vous remarquerez que ceux de la télé météo ne parlent QUE des nappes phréatiques et JAMAIS des veines qui viennent des montagnes et circulent (sans se mélanger) dans les nappes phréatiques. Les instruits, souvent ceux de la télé, croient aussi dur comme fer que les puits sont réalisés dans les nappes phréatiques. À la télé, ils ne parlent jamais non plus des sourciers, qui sont pourtant à la base de la création de milliards de puits réalisés dans le monde.

Parlons un peu de la nappe phréatique.

Voici une vidéo juste à 80 % :

Vidéo sur les nappes phréatiques

L’eau de la nappe dite phréatique est l’infiltration logique de l’eau de la pluie, qui s’accumule (plus ou moins bien) dans les couches inférieures de notre sous-sol. Quelle est la différence entre une nappe profonde et une nappe phréatique ? La profondeur des nappes est variable : les plus profondes peuvent se trouver à plusieurs centaines de mètres sous la surface, tandis que les nappes phréatiques sont celles qui se trouvent près de la surface. Leur faible profondeur les rend facilement accessibles pour les activités humaines. Cette eau de pluie s’infiltre par capillarité ou par des failles et des anfractuosités dans la profondeur du sous-sol.

Les Eaux Souterraines : Un Voyage au Cœur de la Terre

Ces eaux passent, je dis, au travers de ces masses compactes des nappes phréatiques, sans se mélanger aux eaux de cette nappe. Ce sont des veines qui reposent au fond du sous-sol, s’étendant en largeur sur la surface dure des sédiments ou de certaines argiles dures. Ces veines sont constituées uniquement de sables et de roches, provenant depuis des dizaines de milliers d’années des montagnes lointaines ou environnantes, comme celles du Massif-Central ou des Pyrénées.

Reposant sur une certaine surface de la partie dure du sous-sol, cette eau circule (amont-aval) vers le point le plus bas de notre région, soit le fond du bassin sous les vases, soit l’océan. En gros, ces veines « explosent » en résurgence sous les vases du bassin ou les sables calcaires de l’océan. Le miracle de la physique fait que les différentes eaux ne se mélangent pas, en raison des densités des sables et de la température : la nappe phréatique varie de 14 à 18 °C, tandis que l’eau des veines se maintient autour de 12 °C. Je vais vous parler de ce phénomène tout au long de mes exposés qui vont suivre, pour essayer de vous aider à comprendre au mieux les différences fondamentales entre les puits et les forages, que je nomme hasardeux.

Il est bon de savoir que l’eau ne coule pas dans les veines ; elle se transmet de grains en grains de sable, et cela s’appelle la transmissivité. Cette transmissivité a une vitesse et un débit qui varient selon les veines.


Idées Reçues et Réalités

Je vais vous parler maintenant de deux idées reçues. Autour de moi, la grande majorité des gens (au moins 99 %) pensent que l’eau des nappes souterraines ressemble à des Padirac. Ils imaginent que les nappes sont de grandes étendues d’eau qui circulent comme des rivières ou ressemblent à des lacs. Bien sûr, cela existe parfois, mais c’est une minorité.

Il existe des nappes dites prisonnières (les puits artésiens), dont je parlerai plus bas. Il faut comprendre que l’ensemble du sous-sol n’est pas homogène. C’est un mélange de différents matériaux comme les tourbes, les argiles, les sables, les sédiments, etc. En fait, cela ressemble à une immense éponge contenant le bouillon de culture qu’est devenue l’eau de pluie.

L’eau des nappes phréatiques n’est pas exactement stagnante ; elle évolue lentement vers les points les plus bas. C’est pourquoi, parfois à flanc de coteau, il existe des résurgences que les gens appellent des sources.

Il y a aussi l’idée reçue des fameuses poches. Beaucoup de foreurs se raccrochent à cette idée, pensant qu’il se forme une certaine poche tout autour de la crépine, une sorte de réserve d’eau pure. Certains y croient dur comme fer, mais je pense que cela n’existe pas. La crépine repose dans un sable de roches (quand elle est convenablement déposée) et la dépression de la pompe fait remonter l’eau, tout simplement, sans déformer le sous-sol.

Je me pose souvent la question : comment est-il possible de créer une poche dans du sable ? Pour les foreurs « moyens », ça les arrange de croire en cette fable, car cela leur donne l’air d’avoir une certaine connaissance. Ils transmettent cette idée à des gens souvent ébahis et déconcertés, qui leur font entièrement confiance, ce qui alimente une fable qui se colporte depuis des années.


Dangers des Forages Mal Avisés

Il existe plein d’idées reçues, comme :

  • Il y a de l’eau partout.

  • Plus on va profond, plus il y a de l’eau.

  • Plus on va profond, plus elle est bonne.

Pourquoi les grands foreurs creusent-ils dans les nappes réellement profondes ? Parce que l’eau devient si rare que les administrations sont complètement dépassées. Ils puisent pratiquement au hasard, souvent dans des nappes dites prisonnières. Les nappes profondes correspondent la plupart du temps à des aquifères captifs, délimités au-dessus et en dessous par des couches imperméables de type argileux. L’eau d’une nappe profonde est généralement sous pression, et creuser un forage jusqu’à cet aquifère crée une différence de pression.

Pour moi, en tant que vieux puisatier, c’est catastrophique, car ils puisent dans une eau qui met des milliers d’années à se reconstituer patiemment. En puisant dans ces masses d’eau, ils provoquent un phénomène inquiétant : l’eau qu’ils remontent en surface est petit à petit remplacée par l’eau de mer. Le savent-ils ? Bien sûr que oui. Mais ils savent aussi qu’ils sont coincés, alors, comme des enfants, ils mentent à la population locale, aux maires, aux élus, aux associations, etc., pour gagner du temps. Ces gens ne sont pas idiots, mais ils sont dépassés et finissent par devenir, malgré eux, des sortes d’escrocs.

Conséquences de ce Pompage Désastreux

Conséquences de ce pompage désastreux, comme cela se produira un jour à Saumos : l’eau pompée est progressivement remplacée par l’eau de mer. Le vide créé déstabilise le sous-sol, qui s’affaisse progressivement mais inexorablement. L’eau de la nappe phréatique, qui est plus haute, commence à descendre. Si un village se trouve au-dessus, les maisons vont commencer à se fissurer et à lézarder. En même temps, les racines des pins commencent à manquer d’eau, et les chenilles en profitent pour attaquer les pins, affaiblis par ce manque d’eau. C’est un scénario catastrophe qui se profile à l’horizon proche. Je pense que cela se produira bientôt à Saumos.

Que Faire ?

Ma foi, pas grand-chose. Se battre contre ces trusts ? Pour moi, c’est peine perdue d’avance. Ce n’est plus la bataille de l’eau, c’est la future guerre de l’eau. Ce sera aux générations futures de s’adapter ou à mourir.

Les nappes profondes correspondent la plupart du temps à des aquifères captifs, c’est-à-dire délimités au-dessus et au-dessous par des couches imperméables de type argileux. L’eau d’une nappe profonde est donc généralement sous pression. Creuser un forage jusqu’à cet aquifère va créer une différence de pression.

Mais pour ne pas déroger à mes habitudes, je laisse avec plaisir aux lecteurs la possibilité de ne pas être en accord avec mes dires et mes analyses. J’engage fermement mes contradicteurs à apporter des précisions ou à me contredire avec des arguments solides.

Isidore, vieux sourcier/puisatier


Les Différences Fondamentales entre Puits et Forages

(et les métiers qui vont avec)

Sourciers, Puisatiers et Foreurs

Thèse soutenue par le vieux sourcier/puisatier Isidore Plantey


Pour éviter de dépenser inutilement des euros, le but suprême est de mettre le maximum de chances de son côté. C’est le but de cet article.

Pensez que dans un avenir proche, nous allons de moins en moins avoir d’eau à notre disposition. Il ne nous restera, comme à nos ancêtres, que l’eau de nos puits.

Je l’ai déjà écrit des milliers de fois : l’eau des nappes phréatiques n’est pas la même que l’eau des veines des puits. En ayant un puits chez vous, vous aurez encore et pour longtemps de l’eau à votre disposition. En fait, rien n’est plus simple et facile à comprendre.

Alors soyons simples :

Un puits classique a toujours de la bonne eau, tandis qu’un forage a souvent de la mauvaise eau.

Pourquoi ?

Un puits est toujours créé dans une veine, alors qu’un forage est toujours réalisé au hasard dans la nappe phréatique. Et ce, depuis la nuit des temps.

On a le droit de ne pas croire aux veines ni aux sourciers. Pourtant, depuis des milliers d’années, il existe des sourciers dans tous les pays du monde. Ici, on les nomme quimboiseurs ; là, des chamans ; ailleurs, des sorciers ou des hommes-médecine. Chaque pays a son propre sourcier.

J’ai moi-même, en 60 ans d’expérience, vérifié des milliers de puits à margelles (puits dits à ciel ouvert). Tous étaient disposés et plantés là, au centre (ou au milieu) du passage de la largeur de la veine, pratiquement au cm près. Hasard ? On a le droit de le penser, et de me le dire, mais avec de bons arguments.

Il existe des personnes qui ne croient pas aux sourciers, tout comme il y a encore des gens qui croient que la Terre est plate. C’est une question de culture et de pourcentage.

Alors, on peut légitimement se demander pourquoi, sur la planète, on a créé des milliards de puits classiques à margelles simplement pour boire. Quelqu’un se souvient-il d’un mauvais puits, qui aurait « naturellement » de la mauvaise eau ? En revanche, on se souvient des mauvais forages.

Une chose simple à vérifier : on peut boire naturellement, sans arrière-pensée et avec un certain plaisir, l’eau d’un puits. En revanche, instinctivement, on se méfie de l’eau d’un forage. Actuellement, on se méfie même de l’eau du robinet.

L’Eau : Un Enjeu Vital

Sauf accident, je n’ai jamais entendu parler d’une mauvaise eau puisée d’un puits traditionnel classique, sauf bien sûr si ce puits a été empoisonné, soit par erreur, soit volontairement par malveillance.

Actuellement, on « fabrique » presque en douce l’eau de la consommation humaine. A-t-on déjà fabriqué l’eau des puits classiques ? Je n’en ai pas non plus de souvenirs. La fabrication de l’eau n’a plus de limites ; il faut s’attendre, dans certains endroits privilégiés, à avoir une eau du style de l’ISS de l’espace. Fiction ? Pas si sûr ! Tout est possible avec ce système.

À partir de cette base simple, parlons un peu plus dans les détails. Cela deviendra, ou est déjà, une question de prix.

Moralité : il n’y en aura pas pour tout le monde. Plus de 95 % des habitants du pourtour du bassin d’Arcachon (de Lacanau à Cazaux et Saint-Jean d’Illac) ont encore de l’eau potable qui passe en veines souterraines dans leur sous-sol. Cette eau souterraine provient, selon votre lieu d’habitation, soit des Pyrénées, soit du Massif Central (la ligne de partage des eaux se séparant aux environs d’Audenge).

Il n’a échappé à personne que l’eau est devenue indispensable et primordiale, et que la prise de conscience de son importance est devenue vitale (on ne vit pas plus de 70 heures sans boire). L’eau devient donc obligatoirement l’enjeu mondial, national et communal.

Alors pourquoi ne pas la capter en créant des puits selon la méthode ancienne et traditionnelle ? Un puits, c’est la vie. La loi dit : « L’eau est le patrimoine commun de la nation » (article 1 de la loi du 30 janvier 1992).

Il est encore possible de créer des puits selon la méthode traditionnelle pour avoir encore environ 98 % d’eau potable. Que dit la nation ? « L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général. »

Seul un puisatier sait réaliser un vrai puits, tout comme un foreur sait réaliser un simple forage. Entre les deux, seule la qualité de l’eau varie. (On peut m’objecter le contraire avec de bons et loyaux arguments.) À savoir qu’un puits traditionnel n’est JAMAIS créé directement dans la nappe phréatique, mais dans une veine qui passe DANS la nappe phréatique. En revanche, les forages, EUX, sont « tous » créés DANS la nappe phréatique (d’où la différence de qualité de l’eau). Seules les eaux des puits sont minéralisées. Pas l’eau de pluie, pas l’eau des forages classiques, ni l’eau du robinet (qui est « fabriquée » artificiellement).

N’oublions pas que le sous-sol ressemble étrangement à un intestin humain : tout s’y digère, tout se transforme, tout pourrit, avec des milliards de bactéries. Les 40 % d’eau de pluie qui s’imprègnent comme une éponge deviennent de facto de l’eau en bouillon de culture. C’est là, dans cette eau pourrie, que sont réalisés la grande majorité des forages hasardeux. Mais là aussi, on peut encore me soutenir le contraire.


Les Différences entre Puisatiers et Foreurs

Je vais tenter de vous expliquer (je dis bien tenter !) la différence entre foreurs et puisatiers, ainsi que le rôle du sourcier.

Déjà, 80 % des eaux sont souterraines. Seules les eaux de surface sont visibles (comme les fleuves, les lacs et les rivières). Ces veines, d’après la géologie nationale, ont environ entre 150 000 et 170 000 ans (elles se sont formées au fur et à mesure que la mer s’est retirée). L’eau partant de l’amont (prenons l’exemple des montagnes du Massif Central) va, par gravité naturelle, vers l’océan (qui est en aval).

Pour les habitants entre Audenge et Arcachon, vous bénéficiez de l’eau des Pyrénées. J’ouvre ici une parenthèse : on va aux fontaines publiques chercher de l’eau, alors qu’on a pratiquement la même chez soi, car l’eau des fontaines publiques ne vient ni de la lune, ni de la planète Mars. Ces eaux viennent bien du sous-sol, tout comme les puits classiques. Mais dans l’imaginaire collectif, plus c’est profond, mieux c’est ; ce sont encore les idées reçues moyenâgeuses qui ne sont pas totalement effacées.

Cette eau souterraine est matérialisée par des milliers de veines souterraines, qui sont généralement espacées de quelques mètres (environ 10 m). Je n’ai pas trouvé, en 60 années de recherche, d’explication rationnelle à cela. Elles vont relativement parallèlement et naturellement vers les points les plus bas, que l’on appelle l’aval.

Une veine a un débit initial qui ne varie pratiquement pas jusqu’à son arrivée dans la mer, le bassin d’Arcachon ou l’océan. Une veine est matérialisée par une largeur et une épaisseur : plus la largeur de la veine est importante, plus l’épaisseur est faible, et inversement. Cela fonctionne comme un tuyau d’arrosage que l’on « écrase » avec les doigts.

Le sourcier peut déterminer la largeur de la veine (mais pas l’épaisseur). Il peut estimer approximativement le débit moyen et aussi, plus ou moins, la profondeur de la veine. Le débit est d’autant plus « important » que l’épaisseur de la veine est importante (disons que la place est plus importante pour placer la crépine). Si la veine est épaisse en son centre, la largeur de la veine diminue. Rappelez-vous que le débit est toujours constant.

Seul un puisatier confirmé est capable d’évaluer avec précision l’épaisseur de la veine. Un foreur, lui, n’y arrivera JAMAIS. (Quand je dis JAMAIS, c’est JAMAIS.) Pourquoi ? Parce qu’un foreur ignore tout du puisage ; il ne sait uniquement que percer (sauf quelques grands foreurs… et encore !).

Si on dit à un foreur de stopper à 20 mètres (par exemple, préconisé par le sourcier), il s’arrêtera « bêtement » à 20 mètres. Point, c’est tout. Et s’il n’y a pas d’eau, le foreur accusera immédiatement le sourcier. Il est très rare qu’un foreur fasse preuve d’imagination ; il va se réfugier sournoisement sous la responsabilité du sourcier.

La Précision et la Confiance dans la Recherche de Veines d’Eau

En tant que sourcier, je suis à l’endroit précis où j’ai prédit que la veine se trouverait. Si l’eau n’est pas au rendez-vous, la faute revient au sourcier. Je sais par expérience que la précision n’est pas toujours de mise dans la recherche des veines. Il faut une bonne entente entre sourcier et foreur, mais cela est rarement le cas.

Un foreur occasionnel ne connaît souvent rien des strates du sous-sol. Il ne sait pas interpréter les données, ou il feint de le savoir face à des clients qui en savent encore moins que lui. C’est là qu’on se rend compte de l’abîme qui oppose propriétaires et foreurs au niveau de la confiance. Le propriétaire met toute sa confiance dans l’expérience supposée de « l’homme de l’art ». Quand des milliers d’euros sont en jeu, cela peut mener à des situations dramatiques. Il est donc primordial de faire un choix judicieux en matière de foreur.

La veine repose toujours sur une couche d’argile dure, de sédiments ou de marne. Au-dessus de la veine, il peut y avoir une ou plusieurs couches d’argile, de sorte que la veine peut être prise en « sandwich ». Pour un puisatier, la machine (la tarière) ne sert que d’aide au puisage, comme les radars sur les bateaux ou les avions, qui ne sont que des aides à la navigation.

Quand le puisatier arrive au début de la veine avec sa tarière mécanique, il termine à la main, c’est-à-dire à la sonde. Le puisatier ne perce jamais plus bas que la veine. Il mesure l’épaisseur du sable et de la roche présents dans la veine. En fonction de cette épaisseur, il taille avec précision sa crépine, dont la longueur varie à chaque fois, et il la dépose au centimètre près au centre de la veine. Rien de bien compliqué en somme. En gros, il faut environ quatre à cinq années d’expérience pour atteindre la précision voulue.

Ensuite, le puisatier utilise sa pompe d’essai pour tirer l’eau de la veine et en calculer le débit à cet endroit précis. Le futur pompage doit toujours se faire en fonction du débit de la veine. En principe, il est recommandé de ne pas tirer plus de 2/3 du débit de la veine pour ne pas déstabiliser celle-ci. Si une pompe trop puissante est utilisée, elle risque d’aspirer les mauvaises eaux de la nappe phréatique, qui entoure la veine, même en dessous.

Parenthèse : Parfois, on m’objecte que les veines n’existent pas car elles se mélangent, soit-disant, avec les matériaux ambiants comme les sables calcaires ou les différentes argiles du sous-sol.

Géologiquement, la veine est composée de sable de roche provenant initialement des montagnes (où elle a pris naissance), soit des Pyrénées, soit du Massif Central. Cette veine a des dimensions (largeur, épaisseur et débit d’eau). Il faut savoir que l’eau dans la veine ne « s’écoule » pas, mais se « transmet » ; c’est ce que l’on nomme la « transmissibilité » de l’eau, le terme géologique exact.

Cette veine a sa pression propre, due à la gravité. Elle n’explose pas (et ne peut pas exploser) car la pression qui l’entoure est compensée par le poids du sous-sol qui entoure la veine, ainsi que par l’eau de pluie qui forme la nappe phréatique et qui exerce une pression autour de la veine, la maintenant dans sa forme initiale. D’où la fameuse formule physique : quand dit-on que deux forces sont opposées ? « Deux forces sont opposées et s’annulent si elles ont la même direction, la même intensité et des sens opposés. » Mais là, on a encore le droit de nier cette évidence.

Pourquoi les Anciens Faisaient-Ils des Puits à Margelle ?

Les anciens construisaient des puits à margelle, c’est-à-dire avec des diamètres importants. Plus le débit est faible, plus les diamètres sont grands, pouvant atteindre 80 cm, 90 cm, 1 m, 1 m20, voire plus. Cela peut aller jusqu’au diamètre et à la contenance d’une mare.

Votre texte est très détaillé et aborde de nombreux aspects de la relation entre sourciers, puisatiers et foreurs, tout en soulignant l’importance de la préservation de l’eau. Vous exprimez des préoccupations légitimes sur la qualité des pratiques actuelles et sur la valeur de l’expertise traditionnelle. Voici quelques points clés que vous avez évoqués :

  1. Relation entre sourciers et foreurs : Vous mettez en avant la nécessité d’une bonne communication et d’une confiance mutuelle entre sourciers et foreurs pour garantir le succès d’un forage.

  2. Importance de l’expérience : Vous insistez sur le fait que l’expérience d’un puisatier est essentielle pour réussir un forage, en insistant sur la logique et le bon sens nécessaires à cette activité.

  3. Différences entre puits et forages : Vous expliquez que les puits à margelle offrent une plus grande capacité de stockage d’eau et que leur construction repose sur des méthodes éprouvées.

  4. Conséquences des pratiques de forage inappropriées : Vous soulignez les risques liés aux forages mal réalisés, notamment la contamination des nappes phréatiques et la surexploitation des ressources en eau.

  5. Rôle des autorités : Vous mentionnez la responsabilité des autorités communales dans la régulation des pratiques liées aux puits et aux forages, afin de protéger l’environnement et les ressources en eau.

  6. Urgence de la préservation de l’eau : Vous terminez en soulignant la nécessité de prendre des mesures concrètes pour protéger cette ressource précieuse et en appelant à la responsabilité collective pour préserver l’avenir de la planète.

Réponse à Martine Brunet concernant l’eau de puits ferrugineuse

Chère madame Martine Brunet,

Je tiens tout d’abord à vous remercier d’avoir pris contact avec notre association, Les Amis des Puits. Je reçois souvent des questions similaires à la vôtre, et je me permets de vous répondre de manière plus générale afin d’informer tous nos membres.

Notre association, forte de 7 000 adhérents, a pour mission principale la protection et la sauvegarde de nos bonnes veines d’eau, notamment celles provenant des Pyrénées dans votre région. Notre objectif est de promouvoir la création de puits selon des méthodes traditionnelles, garantissant ainsi une eau de qualité à 98 %.

Historique et Contexte

Depuis l’arrivée des châteaux d’eau, les sourciers et puisatiers ont progressivement disparu. À cette époque, les forages hasardeux réalisés par des plombiers ou d’autres professionnels peu qualifiés ont souvent remplacé les puits traditionnels, entraînant des mélanges d’eaux de qualité variable. Ce phénomène a perduré pendant des décennies, jusqu’à ce que les gens commencent à s’interroger sur la qualité de leur eau.

Problèmes de l’Eau Ferrugineuse

Concernant votre puits ferrugineux, ce problème est généralement dû à un forage mal réalisé ou à une contamination provenant de l’absence d’une bonne source d’eau claire. Nous sommes bien conscients que cela peut être déroutant pour de nombreux propriétaires, mais sachez que nous sommes là pour vous aider à y voir plus clair.

Solutions Proposées

  1. Évaluation par un Sourcier : Nous vous conseillons de faire appel à un sourcier confirmé qui pourra détecter la présence d’une veine d’eau claire, non impactée par des forages voisins.

  2. Création d’un Puits Traditionnel : Si la veine est identifiée, nous vous recommanderons un puisatier expérimenté pour réaliser le puits selon les méthodes traditionnelles. Cela nécessite un investissement, tant financier qu’affectif, mais le résultat peut être très satisfaisant, avec environ 80 % de chances d’amélioration.

  3. Engagement à Long Terme : Sachez que la création d’un puits est un processus qui peut comporter des risques et des incertitudes. Les forages à proximité peuvent également influencer le succès de l’opération.

Conclusion

Notre association est engagée à œuvrer pour un environnement durable et à préserver les ressources en eau. Si vous êtes prête à entreprendre cette démarche, nous serons à vos côtés pour vous soutenir dans cette aventure. Je vous encourage à réfléchir sur l’importance de cette démarche pour vous-même et pour les générations futures.

Je reste à votre disposition pour toute question supplémentaire.

Cordialement,

Isidore Plantey
Sourcier/Puisatier
Les Amis des Puits

Message à Martine Brunet sur la création d’un puits traditionnel

Chère madame Martine Brunet,

Je vous écris pour vous détailler les conditions de création d’un puits traditionnel par notre association, Les Amis des Puits.

Contrat de Satisfaction
À l’issue des travaux, si vous êtes satisfaite du résultat, vous paierez le montant convenu de 1 000 euros. Si vous ne l’êtes pas, vous ne paierez que 600 euros. Ainsi, nous serons quittes pour le travail et le matériel fournis.

Emmanuelle, Sourcière Émérite
Je vous invite à prendre contact avec Emmanuelle, qui est une sourcière confirmée et également géobiologue. Elle saura déterminer la meilleure veine d’eau sur votre terrain. Voici ses coordonnées :

  • E-mail : emmanuelle.bussiere@bbox.fr

  • Téléphone : 06 20 82 38 61

Pourquoi un Puits Traditionnel ?

Un puits traditionnel, créé selon les méthodes ancestrales, n’est pas un simple forage hasardeux. La précision dans la recherche des veines est cruciale pour garantir la qualité de l’eau. En ces temps de changement climatique, il est essentiel de maximiser nos chances d’accéder à une eau potable.

Un bon puits permet de devenir plus autonome et de réaliser des économies significatives sur votre facture d’eau, pouvant atteindre entre 500 et 1 500 euros par an, selon le nombre de personnes dans le foyer. Ce n’est pas négligeable, surtout en période d’inflation.

Héctor, Puisatier Confirmé

Si vous souhaitez aller de l’avant, vous pouvez également contacter mon petit-fils adoptif, Hector, qui est un puisatier confirmé. Voici ses coordonnées :

  • E-mail : hectorperform32@gmail.com

  • Téléphone : 07 60 11 18 23

Hector est bénévole dans notre association et réalise des études et des réalisations de puits selon la méthode ancienne.

L’Engagement de Notre Association

Les Amis des Puits s’engage à préserver et protéger nos ressources en eau. En raison des nombreux forages hasardeux réalisés ces dernières années, il est crucial de respecter les lois en vigueur pour éviter de perturber nos bonnes veines d’eau.

Sensibilisation et Campagne d’Information

Nous avons lancé une campagne d’information dans plusieurs communes pour sensibiliser les habitants à la protection de nos ressources en eau souterraine. Nous encourageons chaque citoyen à se rapprocher de notre association pour obtenir des informations sur la création de puits traditionnels et conformes aux lois.

Conclusion

L’eau est un élément vital pour notre existence. Nous devons tous nous mobiliser pour la protéger et la préserver. Je vous encourage à réfléchir sur l’importance d’un puits traditionnel pour votre foyer et à prendre contact avec les personnes mentionnées ci-dessus.

Je reste à votre disposition pour toute question ou complément d’information.

Cordialement,

Isidore Plantey
Sourcier/Puisatier
Les Amis des Puits
71, allée de la Pinède,
33740 ARES
06 60 20 06 99 / 05 56 60 00 65
https://amis-des-puits.fr/

Attention aux Forages Clandestins

Soyez Vigilants !

Il est crucial de se méfier des forages réalisés par des personnes non qualifiées, souvent appelées « clandestins » ou « occasionnels ». Ces individus peuvent se présenter comme des professionnels, mais leur objectif principal est généralement de réaliser un profit rapide sans respect des normes de qualité.

Qui sont-ils ?

Ces forages sont souvent effectués par des locaux, y compris des chasseurs ou des prédateurs cherchant à profiter de la situation des nouveaux arrivants. Ils peuvent facilement passer pour des experts aux yeux de ceux qui cherchent à installer un puits.

Les Risques Associés

La plupart de ces forages sont effectués sans aucune recherche préalable pour déterminer la présence d’une veine d’eau. Ils utilisent des méthodes inappropriées et, dans bien des cas, installent des crépines inadaptées qui ne garantissent pas la qualité de l’eau. Résultat : une eau souvent contaminée, riche en fer et en bactéries, qui n’est pas potable et peut même nuire aux plantes.

L’Importance d’un Puisatier Traditionnel

Un puisatier traditionnel, au contraire, adopte une approche éthique et professionnelle. Il recherche la meilleure veine d’eau possible et fabrique ses crépines de manière artisanale, s’assurant qu’elles s’ajustent parfaitement au passage de la nappe. De plus, il maintient des relations durables avec ses clients, les conseillant sur l’entretien de leurs puits.

Pourquoi Rejoindre l’Association ?

En tant que membre de Les Amis des Puits, vous aurez accès à des professionnels expérimentés qui garantissent un taux de réussite de 98% en matière d’eau potable. Avec votre aide, nous pouvons restaurer et préserver les bonnes veines d’eau de notre région.

La Ressource Eau : Un Bien Précieux

Il est crucial de rappeler que l’eau est un bien naturel vital. Actuellement, seulement 2% de l’eau de notre planète est potable. À moins d’1% de déshydratation, on commence à avoir soif ; à 10%, nous sommes en danger, et à 12%, cela peut être fatal. Des millions de personnes à travers le monde n’ont pas accès à de l’eau potable, alors que nous avons la chance de vivre dans une région où l’eau de qualité est encore accessible.

Agissons Ensemble

Je vous encourage à sensibiliser vos voisins sur l’importance de s’adresser à des professionnels qualifiés et à prendre soin de cette ressource essentielle qu’est l’eau. En rétablissant les pratiques traditionnelles de création de puits, nous pouvons contribuer à la santé de notre environnement et de notre communauté.



Nouvelle Catégorie : Les Nettoyeurs de Puits Busés

Attention !

Une nouvelle tendance émerge : les soi-disant « nettoyeurs de puits busés ». Ces individus se présentent chez vous avec la promesse de nettoyer votre puits en le vidant artificiellement à l’aide d’un aspirateur. Soyez extrêmement vigilant !

Les Dangers Associés

Le nettoyage de votre puits busé de cette manière peut avoir des conséquences désastreuses. En déstabilisant la base sur laquelle repose la première buse, même un léger déplacement de quelques centimètres peut rendre votre puits inutilisable à jamais. Une intervention imprudente peut entraîner la défaillance totale de votre système de puisage.

Posez les Bonnes Questions

Si on vous propose de tels services, ne restez pas dans l’ignorance. N’hésitez pas à contacter l’association Les Amis des Puits pour poser toutes vos questions. Ils pourront vous fournir des conseils appropriés et des informations sur les méthodes sécurisées d’entretien et de nettoyage de votre puits.

Ressources Utiles

Pour plus d’informations sur les obligations de déclaration des puits, consultez le lien suivant : Déclaration des puits.

Restez Prudent

Ne laissez pas des intervenants non qualifiés compromettre la sécurité et l’intégrité de votre puits. Protégez cette ressource précieuse qu’est l’eau en vous entourant de professionnels sérieux et respectés.



 

 

 



INFORMATION AUX HABITANTS DES COMMUNES



D’ANDERNOS

DE LANTON

DU TEMPLE

DE LEGE CAP-FERRET

DU PORGE

D’ARES

LESPARRE

SANGUINET

ARCACHON etc etc etc!

CAMPAGNE POUR LE SAUVET AGE ET LA PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES DE NOS COMMUNES .

SAUVETAGE ET PROTECTION DES EAUX POTABLES ET SOUTERRAINES DES PUITS CRÉÉS CONFORMES AUX LOIS .

Dans le cadre de la protection et de la sauvegarde des bonnes veines souterraines, (venant du Massif-Central et des Pyrennées) la Mairie d’ ARES informe les habitants de la commune, à faire preuve de vigilance lors de la création nouvelle de forages.

(un forage est considéré hasardeux, quand il ne répond pas au normes de créations de la réalisation d’un puits réalisé à la méthode ancienne et traditionnelle et conforme aux lois)

Après autorisation a la Mairie il est possible de créer un forage, (qui ne doit pas excéder dix mètres), pour obtenir de l’eau .

Un forage est considéré comme hasardeux quant il est créé au hasard (sous prétexte qu’il y a de l’eau partout)

un forage est toujours créer dans la nappe phréatique (bouillons de culture) alors qu’un puits est créer dans une veine (passant sans se mélanger dans la nappe phréatique)

Les forages hasardeux sont réalisés directement dans la nappe phréatique, soit par des particuliers, ou des clandestins,( ils mélangent les nappes et perturbent les puits sains) action qui est interdite par la loi.

Les puits conforment aux lois sont créer par des puisatiers expérimentés, au préalable un sourcier détermine le passage d’une veine; le puisatier descend dans la veine, mesure l’épaisseur de la veine, taille la crépine en fonction de cette épaisseur et la dépose au cm près au milieu et au centre de la veine, ensuite il mesure le débit de la veine , et met une pompe qui n’aspire que les 2/3 du débit de la veine , ainsi on obtient 98% de bonne eau ( eau qui (après analyse) peut être adjointe légalement à la maison ,et à la piscine).

La Mairie informe et propose aux habitants de la commune, de se rapprocher de L’association LES AMIS DES PUITS qui donnera gratuitement toutes les informations relatives à la création des puits (qu’ils créent à la méthode ancienne, et traditionnelle ) dans le respect des lois en vigueur .

ASSOCIATION AMIS DES PUITS (7.000 adhérents) ISIDORE, sourcier/puisatier

71, allée de la Pinède.33740 ARES

06 60 20 06 99 / 05 56 60 00 65 (site lu 300/400 fois par semaine)

https://amis-des-puits.fr/

PS:

https://www.ladepeche.fr/article/2009/12/26/744352-compteurs-puits-est-fini-eau-gratuite.html



déclarations

https://www.neozone.org/societe/avez-vous-lobligation-de-declarer-votre-puits-si-vous-lutilisez-uniquement-pour-larrosage/





ATTENTION

aux FOREURS CLANDESTINS.

AUX OCCASIONNELS,

AUX MALINS DE TOUTES SORTES.

DE CERTAINS VOISINS AUSSI.

Et de tous ceux qui se disent compétents.

(Comme des gens qui se disent plombiers)

SOYEZ MÉFIANT ET CIRCONSPECT, VIS À VIS DE TOUS CES GENS LÀ, QUI SONT PRESQUE TOUJOURS SANS SCRUPULES.



IL SE TROUVE QUE PARMI EUX, SE GLISSENT AUSSI DES VOYOUS FOREURS, QUI SE DISENT PROFESSIONNELS, (ET QUI FONT HONTE À LA PROFESSION.)

alors!

QUI SONT-ILS?

QUE FONT T’IL?

IL y a parmi eux des jeunes, et aussi des moins jeunes , ils sont généralement issus du pays (hélas) ce sont des chasseurs (ou des prédateurs) à l’affût du gibier ou des pigeons qui vont passer , pour eux le gibier c’est vous, vous les gens nouveaux qui désirent vous installer au pays .car fatalement Au bout d’un certain temps vous allez savoir qu’il existe une possibilité d’avoir de l’eau du sol, alors de bouches a oreilles on vous signalera un clandestin .

QUE FONT T’ILS

La mentalité du CLANDESTIN est simple, c’est de faire du fric (ou du pognon), c’est selon, en faisant quoi? un trou dans la terre, n’importe où (sans aucune recherche préalable de passage d’eau) , 99.999 % des ces gens ne savent rien du sous-sol, pour eux vous êtes des proies faciles car vous faites confiance aux “gens réputés d’ici” .

Le but des clandestins c’est de prendre de l’argent à tout prix, en faisant n’importe quoi .

(Peut importe car vous ne les reverrez jamais )

Avec leur matériel hétéroclite, ils arrivent tant bien que mal à extraire de l’eau du sol .(l’eau essentiellement des nappes phréatiques.)

ne sachant rien du sous sol, ils mettent généralement un nombre impressionnant de crépines (parfois QUE des crépine) du commerce (qui ne sont pas adaptées à nos sols) car dans la tête de ces gens là , plus il y a de crépine plus ils ratissent large, et plus il y a de l’eau (ce qui est parfaitement faux) moralité l’eau qu’ils tirent est pourrie , l’eau a un taux de fer ahurissant, des bactéries de tout acabits, en réalité vous avez de l’eau qui est mauvaise à tout, et bonne à rien, même pour les plantes et le gazon ,parlons pas de garantie, les clandestins progressivement se diluent dans la foule, et au fil du temps font trente six métiers ,nettoyages des toitures, ils coupent des haies , font n’importe quoi, faisant du tort aux bons artisans

(on me téléphone souvent car les crépines colmatent et les gens pensent qu’il n’ y a plus d’eau, c’est parfois vrais pour les deux incidents , alors que faire , eh bien il faut refaire un puits, donc double dépense)

mais résultat vous avez un forage réellement pas cher,

Comme votre voisin a la même eau pourrie ,vous finissez par penser (ou croire) que tout est pareil dans la région, alors qu’à l’époque avant les années 50/1960 nous ne savions pas qu’il y avait de l’eau ferrugineuse. car nos puits traditionnels n’en comportaient pas,( ils étaient tous potable,)

vers les années 50/60 quand l’eau de la ville est arrivée dans les maisons , les puisatiers traditionnels ont finalement disparu , et c’est à partir de cette date que les forages hasardeux ont vu le jour,contribuant à polluer et détériorés les veines de la région.

Grâce à Dieu le courant s’inverse, et les nouveaux arrivant souvent (grâce à internet ) commencent à prendre enfin conscience des dangers écologiques

alors je les invite à se rapprocher des puisatiers de l’association les amis des puits

LE PUISATIER TRADITIONNEL

Un puisatier traditionnel a une déontologie diamétralement opposée.

Son but ? est la recherche de la meilleure eau possible

Il fabrique artisanalement sa crépine.

l’ajuste au milieu du passage de la nappes (veine)

(car le puits doit être créé dans le meilleur passage de la veine)

Le puisatier garde des bonnes relations avec ses adhérents.

Les conseille, leur donne des avis, le puits est un peu l’enfant du puisatier.

Le puisatier reste “l’ami de la famille”,la question que l’on doit se poser est de savoir si il reste encore des passages non pollués , oui bien sur mais c’est a vous tous les nouveaux de vous protéger alors quand vous voyez un voisin qui vient de bâtir parlez lui de l’association,bien sur on est pas des Dieux , notre taux de réussite est de 98% de bonne eau moralité, il faut savoir qu’un puits réussi à 98% par l’association est quand même bien meilleur qu’un forage mauvais à 99%9 ,(l’environnement est l’affaire de TOUS)

A force de refaire de bons puits comme autrefois, eh bien petit à petit on remettra les veines en ordre dans la région , l’eau de la nation est le bien naturel de tous , c’est à vous tous de m’aider à la protéger, notre souci , n’est pas l’argent mais la défense, la protection, et la préservation de notre bien si précieux qu’est l’eau. Sachez qu’ à moins d’1 % vous avez soif, a moins 10% vous êtes dans le coma et 12% vous êtes déjà mort.

On a du mal a vivre 70 heures sans boire, pensez que des centaines de millions de gens n’ont pas d’eau potable, nous on fait pipi dans de l’eau potable , on marche sur la tête!

Et «cerise sur le gâteau».

Il ne nous reste que 2% d’eau potable sur l’ensemble de la planète.

DERNIEREMENT .

UNE NOUVELLE CATÉGORIE VIENT DE NAÎTRE.

Ce sont LES «dit» NETTOYEURS DE PUITS BUSÉS .

Ils viennent chez vous pour soi- disant nettoyer votre puits busé en le vidant artificiellement avec un aspirateur .

C’est la dernière chose à faire, car ils vont déstabiliser la base sur laquelle repose justement la première buse, si ils font bouger la dernière buse (ne serait-ce que de quelques cm ) votre puits est «foutu» a vie.

Prenez garde, soyez prudent.

Isidore

SI L’ON VOUS PROPOSE CELA .

POSEZ DES QUESTIONS À L’ASSOCIATION LES AMIS DES PUITS,

déclaration:

https://www.neozone.org/societe/avez-vous-lobligation-de-declarer-votre-puits-si-vous-lutilisez-uniquement-pour-larrosage/



question d’un adhérent



Bonjour, je souhaiterais faire un puits sur camblanes 33360. Entre 20 et 30 mètres. Faites vous ce genre de chantier ?
Bien à vous.
David pélanne

REPONSE D’ISIDORE

Bonjour DAVID .

 

je vous répond à titre bénévole, et ce ne sera pas si facile pour vous aider , et en plus , ma réponse est délicate, car je pense que vous êtes persuadé que c’est à cette profondeur que se situe la veine .

(car un sourcier a dû vous le dire je suppose?)

Oui effectivement il existe des veines à cette profondeur, mais je ne suis pas « certain » qu’ils n’en existe pas des moins profondes venant du massif-central. (entre 7/8m)

je suis un vieux puisatier de 86 ans , et j’ai pas mal d’expérience .

c’est votre droit de vous lancer dans une périlleuse et coûteuse aventure, car elle risque de vous faire beaucoup dépenser d’euros pour pas grand chose, mais c’est votre droit .

savez vous qu’ au delà de 10 mètres, il faut réaliser (depuis 2009) une demande spéciale à la préfecture de la gironde, qu’ils ne donne QUE au comptes goutte à des agriculteurs spéciaux ? , (et qui doivent prouver par écrits le bien fondé de cette démarche) .

Savez vous que beaucoup de foreurs mentent à leur clients pour pouvoir faire des trous a cette profondeur de plus de 10m , en disant qu’ils ont les autorisation nécessaires, et en cas de contrôle (ou de dénonciation) c’est le propriétaire seul qui passe devant la correctionnelle.

 Attention, si l’ouvrage dépasse10m de profondeur, il doit être déclaré 1 mois avant le début des travaux auprès des services de l’Etat (au titre de l’article 131 du code minier). C’est la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) qui vous renseignera sur le formulaire à compléter.

Toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu’en soit l’objet, dont la profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que déclaration en a été faite à l’ingénieur en chef des mines.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006627426#:~:text=Toute%20personne%20ex%C3%A9cutant%20un%20sondage,ing%C3%A9nieur%20en%20chef%20des%20mines.

nous sommes une association pour avoir une déontologie différente des vendeurs de trous hasardeux , comme plus de 98% des foreurs (que nous combattons depuis plus de 60 ans)

je vous invite à lire attentivement et sérieusement a cet effet ce qui suit ,en principe les personne trouve trop long mes explications , alors ils se lancent tête baissée vers des aventures sans fond. voyons voir votre cas cher DAVID?? .

(Isidore n’a jamais laissé tomber une personne)

vous pouvez toujours me joindre au tel .

vous avez besoin d’un puits, ou d’un forage ??

et pour quelle utilité??

quel est votre besoin en eau ?

avez vous un bon sourcier?

Êtes vous certain qu’il n’existe pas de puits dans vos alentour moins profond .?

je trouve cela bien bizarre !!